Etudiants, salariés et syndicats, étaient dans la rue, ce mercredi, pour dire NON à la loi El Khomri. Un projet de réforme de la loi sur le Travail très controversé. Après la pétition en ligne, soutenue par plus d'un million d'internautes. Aujourd'hui, c'était l'épreuve de la rue.
De Nîmes à Perpignan, de Montpellier à Carcassonne, la pluie n'a pas démotivé les manifestants très remontés contre cette loi qui veut dépoussiérer le code du travail. Une loi pour les patrons, selon les opposants. Les étudiants étaient aussi dans les cortèges.
3.000 à 4.000 personnes à Montpellier, 1.500 à 3.000 à Perpignan, 300 environ à Carcasonne, dans la région, les antis loi El Khomri ont manifesté.
Récit F3 LR : M.Aubazac
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©F3 LR
A Nîmes, lycéens, étudiants, salariés et retraités, tous les âges étaient par centaines dans les rues. Avec le même sentiment pour tous. Ce projet de réforme du code du travail est une régression sociale, un cadeau au patronat. Une décision incompréhensible pour un gouvernement socialiste.
L'UNEF, le syndicat étudiant, appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 17 mars prochain.
Enfin à Montpellier, à l'issue de la manifestation, une jeune femme d'une vingtaine d'années a été interpellée par la police pour des jets de projectile et placée en garde à vue. Elle a lancé plusieurs bombes de peinture sur les forces de l'ordre.
6 policiers auraient déposé plainte contre elle.
