Il y a quelques semaines, les organisateurs avaient déjà supprimé les 2 premières étapes entre Aude et Hérault. Cette fois, c'est la 2e édition de La Méditerranéenne, qui est totalement annulée, faute d'effectifs suffisants pour assurer la sécurité de l'épreuve cycliste.
La course cycliste, La Méditerranéenne, qui devait se dérouler du 9 au 12 février entre Aude, Hérault et Provence, a été finalement annulée, faute d'effectifs suffisants pour assurer la sécurité de l'épreuve, ont annoncé lundi les organisateurs.
Selon France 3 Provence-Alpes, "Le Comité d'organisation de La Méditerranéenne a décidé de ne pas poursuivre les démarches administratives, en annulant définitivement l'édition 2017", a-t-on appris via un article d'un site spécialisé, partagé sur la page Facebook de la course.
L'absence de l'Escadron de la Garde Républicaine, occupé ailleurs, a notamment pesé. L'état d'urgence en France oblige les préfectures à demander aux organisateurs de courses des gages de sécurité importants.
En 2016, pour sa 1ère édition, l'épreuve, qui s'appelait auparavant Tour Méditerranéen, avait relié l'Espagne à l'Italie sur quatre jours. L'Ukrainien Andriy Grivko (Astana) s'était imposé au classement général.
La Méditerranéenne était déjà réduite de moitié pour 2017
Faute de garanties au niveau de la sécurité, les organisateurs avaient annulé les deux premières étapes qui devaient se dérouler, début février, autour de Bram dans l'Aude puis entre Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales et Sète dans l'Hérault.
La 2e édition de la Méditerranéenne ne devait donc se disputer que sur deux jours, les 11 et 12 février 2017, dans le Var et les Bouches-du-Rhône. Ses organisateurs ayant été contraints de revoir leurs ambitions à la baisse après n’avoir pu satisfaire aux demandes de sécurité auprès des préfectures de l’Aude et de l’Hérault.
Initialement, l’épreuve qui a pris le relais du Tour Méditerranéen en 2015, devait s’élancer de Bram, le 9 février. Pour une 1ère étape 100% audoise longue de 140 kilomètres, via Castelnaudary et Limoux, avant un retour sur Bram où l’arrivée devait être jugée au terme d’un circuit de 20 km à parcourir à trois reprises.
Le lendemain, 10 février, les coureurs étaient censés partir de Port-Vendres, ville-arrivée en 2016 où Arnaud Démare s’était imposé, pour atteindre le sommet du Mont Saint-Clair à Sète, au bout de 215 kilomètres.
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