La direction du club de football de Montpellier (L1) a déposé, lundi, un référé expulsion, après l'occupation de deux de ses terrains d'entraînement, par plus de 160 caravanes de tziganes, a annoncé le club. Les terrains du MHSC sont occupés illégalement depuis samedi.
L'audience pour ce référé d'heure à heure est prévue mardi, a précisé l'avocat et vice-président du club du club, Me Pierre-Marie Grappin.
Samedi vers 13h30 quelques caravanes se sont dans un premier temps introduites au centre d'entraînement du Grammont. La police a fermé les accès qu'elle a ensuite été contrainte de rouvrir devant l'afflux de caravanes qui menaçaient de bloquer la circulation sur l'autoroute A.9 un jour de grand départ en vacances, a expliqué Me Grappin.
Rappelant que le centre d'entraînement de Grammont était une propriété privée, Me Grappin a entrepris dès dimanche de discuter avec les représentants des gitans pour obtenir leur départ. Face à leur refus de partir avant le 15 juillet, l'avocat a saisi la justice.
"Le centre est en pleine réhabilitation. Nous avons simplement obtenu que les caravanes n'aillent pas sur les terrains en synthétique tout nouveaux", a souligné Me Grappin à l'AFP.
"Ils ont aussi enlevés leurs voitures des deux terrains +pelousés+. Mais avec leurs caravanes qui sont lourdes, on verra après leur départ s'il y a des dégâts", a-t-il ajouté.
Les joueurs du MHSC sont actuellement en stage à Mende en Lozère, d'où ils doivent rentrer samedi.
"Si le juge des référé ordonne l'expulsion, il faudra que le préfet nous donne la force publique pour évacuer le centre d'entraînement. Deux ou trois policiers, cela ne suffira pas", a affirmé Me Grappin.
