La commission d'appel de la Fédération Française de Football confirme la sanction infligée en première instance au club de football de Monaco, qui se voit reprocher la brutalité d'un de ses supporters envers un arbitre. Conséquence: le match contre Montpellier pourrait se jouer à huis clos dimanche.
On n'attendait pas la décision avant la semaine prochaine. Mais la Commission d'appel de la Fédération Française de Football (FFF) a finalement rendu son jugement ce mardi matin.
Sanctions allégées pour l'AS Monaco
Condamné en première instance, le club de football de Monaco voit cette fois le retrait de deux points et celui avec sursis prononcé contre lui à la suite des incidents du 17 mai 2013 annulés.
Huis-clos applicable dès la 2ème journée de championnat de Ligue 1?
En revanche, l'AS Monaco écope bien d'un match à huis clos, comme l'indique la décision publiée ce mardi matin sur le site Internet de la FFF. Sanction qui, selon elle, est applicable dès la prochaine journée de Ligue 1.
C'est donc dans un stade vide que Montpellier pourrait affronter les footballeurs monégasques, dimanche 17 août, dans la principauté. Le coup d'envoi sera donné à 14 heures.
Mais Monaco n'a pas dit son dernier mot.
Divergences d'interprétations
Le club a saisi le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF). sur la question du huis clos. Un conciliateur aurait été désigné pour une audience mardi 20 août. Selon l'AS Monaco, cela suspend la décision de jouer à huis clos.
De son côté, la FFF assure que Monaco avait saisi le CNOSF après la décision de la commission de discipline.
Or, la décision en appel "écrase" la première, le club doit donc selon elle saisir à nouveau le CNOSF. Bref, un véritable imbroglio juridique.
Des faits remontant à la saison 2012-2013
Le 17 mai 2013, lors de la 37ème journée de Ligue 2, des incidents étaient survenus durant de la rencontre opposdant Monaco au Mans.
La Ligue de Football Professionnelle avait épinglé le club pour "le comportement des supporters" et notamment "la brutalité envers l'arbitre par un spectateur ayant envahi le terrain". Elle avait aussi relevé "l'envahissement de terrain à l'issue de la rencontre et l'usage d'engins pyrotechniques".