1964. La première unité de recherche sur la santé s'installe à Montpellier pour étudier la "biochimie des stéroïdes". Depuis, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale n'a pas cessé de grandir. 560 agents travaillent aujourd'hui dans les 13 unités de recherche de Montpellier .
Le Génopolys inauguré en décembre dernier à Montpellier est le dernier exemple de la vitalité de l'Inserm. L'institut national de la santé et de la recherche médicale a largement participé à la création de cette structure moderne qui doit faire le lien entre recherche fondamentale et recherche clinique.
On est loin de la petite structure créée en 1964. A cette époque, "l'unité 58" dirigée par André Crastes de Paulet s'installe à Montpellier pour étudier la biochimie des stéroïdes. Deux ans plus tard, c'est l'unité chargée de la brucellose, maladie humaine transmise par des animaux, qui prend ses quartiers dans l'Hérault sous la houlette de Jacques Roux. Ensuite Montpellier devient le siège de la microbiologie et de l'immunologie antibactérienne, puis celui de l'enfance inadaptée.
Grâce à ces premières unités de recherches, les grandes lignes de la recherche montpelliéraine sont lancées. L'endoctrinologie va évoluer vers la biologie cellulaire et moléculaire. Et la bactériologie va s'orienter vers l'infectiologie, la biochimie structurale et enfin la cancérologie.
Aujourd'hui, à Montpellier, l'Inserm en chiffres, ce sont:
- 560 agents, chercheurs et techniciens
- 13 unités de recherche
- plus de 7000 publications par an
- 12 millions d'euros de budget par an
- et 350 contrats de recherche