Génopolys, un pôle d'échanges dédié à la biologie et à ses retombées pour la médecine a été inauguré, jeudi, à Montpellier. Ce site "unique en Europe", selon son initiateur Marcel Méchali, se veut "une interface entre la recherche clinique, la recherche industrielle et le citoyen".
"La biologie est en pleine explosion. La physique et l'informatique ont modifié notre mode de vie au 20e siècle, la biologie est la science du 21e siècle", a expliqué Marcel Méchali, ancien directeur de l'institut de génétique humaine et membre de l'Académie des sciences, prenant l'exemple des bénéfices futur du "génome humain qui va apporter des milliers de données".
L'idée du Génopolys est multiple. Il s'agit de faciliter le passage de la recherche fondamentale à la recherche clinique ou encore d'intégrer la recherche dans l'entreprise en aidant par exemple à la création d'entreprises. Il veut aussi contribuer à la culture scientifique du citoyen sur l'art du vivant.
Le Génopolys a été installé sur l'axe bio-santé de Montpellier à proximité des universités et des hôpitaux. Il a représenté un investissement de 3,2 millions d'euros et fonctionne avec une équipe de 5 à 7 personnes, selon M. Méchali.
Il comprend trois niveaux sur 1.200 m2 avec, un hall, deux salles de démonstration, une salle de consultations, trois modules de formations, une salle de réunion et des bureaux.
Ce projet qui a mis dix ans à se concrétiser a été financé à 50% par le CNRS et 50% par d'autres partenaires, à savoir l'Inserm, l'université de Montpellier 1, le groupe pharmaceutique Sanofi, le centre régional hospitalier universitaire et des collectivités territoriales.