L'enquête a montré que le jeune militant toulousain a bien été tué par une grenade offensive des forces de l'ordre, dimanche dernier, lors la manifestation des opposants à la construction du barrage de Sivens.
Un nouveau rassemblement à la mémoire de Rémi Fraisse doit avoir lieu samedi après midi à Montpellier. Les quatre personnes interpellées lors de la première manifestation ont été condamnées à 60 heures de travail d'intérêt général par la justice
Selon midilire.fr, ces quatre personnes, interpellées dans la nuit de mardi à mercredi, en marge du premier rassemblement en hommage à Remi Fraisse, étaient soupçonnées d'avoir taggé des slogans hostiles à la justice et à la police, sur les murs du centre-ville. Les mis en cause, trois hommes et une femme, âgés d'une vingtaine et d'une trentaine d'années, ont nié en bloc être les auteurs des dégradations alors que des bombes de peinture ont été retrouvées dans leur véhicule. Ils ont passé 36 heures en garde à vue avant d'être remis en liberté.
Deux d'entre eux ayant refusé, par principe, de se soumettre au prélèvement salivaire en vue de leur fichage ADN, le procureur de permanence a décidé de les traduire devant le tribunal correctionnel, en comparution immédiate, vendredi 31 octobre.
La jeune femme a été remise en liberté. Mais le second militant, qui a par ailleurs refusé de décliner son identité lors de son interrogatoire, a été placé en détention provisoire jusqu'à vendredi. Leur avocat, Me Mendel avait plaidé la relaxe, "L'infraction qu'on leur reproche, de simples tags, ne justifie pas des prélèvements, il y a des jurisprudences en ce sens."