Pigeons et sangliers empoisonnés : qui est à l'origine du délit et pourquoi ?

Plusieurs centaines de pigeons ont été retrouvés morts dans le massif de Baillarguet. Mais la nourriture empoisonnée a aussi fait des victimes chez les sangliers. Une dizaine de cadavres ont été évacués, ce vendredi et ce samedi. Selon les enquêteurs, ce sont eux qui seraient visés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Même si aucune piste n'est écartée, l'enquête des gendarmes devrait s'orienter vers un acte local de malveillance et isolé. Les riverains vont être entendus.
Difficile de ne pas faire le rapprochement entre la prolifération des sangliers et les dégâts causés aux cultures et aux champs alentours.

Les 4 communes concernées, Montferrier-sur-Lez, Prades-le-Lez, Clapiers et Jacou, ont pris des arrêtés d'interdiction de circulation, sur le massif forestier, a précisé la préfecture. Les battues de chasse, au sanglier notamment, sont également proscrites.
Les 450 hectares du site forestier sont interdits au public, au moins tout le week-end. La gendarmerie surveille les lieux et patrouille régulièrement.

Des prélèvements ont été effectués pour identifier le ou les poisons utilisés. Les résultats seront connus lundi.
La cellule de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (CLAESP) de la gendarmerie est chargée de l’enquête.

 

L'atteinte volontaire à l'intégrité des animaux est un délit
L'empoisonnement d'animaux domestiques ou sauvages tombe sous le coup de la loi.

Selon l’article R.655-1 du Code pénal, donner volontairement la mort à un animal domestique est puni d’une amende de 1.500 euros. Et selon l’article 521-1, exercer des sévices graves envers un animal domestique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information