L'homme armé qui retenait deux employées d'une bijouterie du centre-ville de Montpellier s'est rendu à la police à 1h50. Les deux femmes sont saines et sauves. Les hommes du Raid de Marseille n'ont pas eu besoin de donner l'assaut.
Les discussions avec le négociateur du GIPN de Marseille auront duré près de 7 heures.
L'homme armé avait fait irruption dans une bijouterie du centre historique à deux pas de la rue de la Loge vers 17h15.
Il tenait en respect avec son arme de point deux vendeuses de la bijouterie Barrière, rue de l'Argenterie.
La police a aussitôt évacué les boutiques proches de la rue de la Loge et bouclé le quartier jusqu'à la place Jean-Jaurès.
Le Raid de Marseille est intervenu sur les lieux à partir de 19 h 00.
Là de longues négociations se sont engagées.
Selon le procureur de la République Christophe Barret, le geste de cet homme âgé d'une quarantaine d'années reste encore inexpliqué. "Il n'avait pas de revendications particulières".
"La patience a payé puisque les hommes du Raid n'ont pas eu besoin de donner l'assaut".
L'homme s'est finalement rendu au bout de 7 h 00 de négociations.
Les deux vendeuses sont saines et sauves. "Elles n'ont subies aucune violence à part le fait d'avoir été retenues par un homme armé pendant de longues heures, dans un espace réduit." a expliqué le procureur de Montpellier.
L'enquête est confiée au SRPJ qui devra déterminer les raisons exactes de cette prise d'otages.
Les forces de police engagées étaient conséquentes (BRI, SRPJ, GIPN, police municipale) ainsi que les moyens de secours. (Samu).
Le parquet a précisé enfin qu'il n'y avait eu aucun vol et que les faits n'avaient aucun lien avec les prises d'otages réalisées le même jour suite à l'attentat contre le journal Charlie Hebdo.