Les militants communistes de la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon ont approuvé à plus de 63%, l'accord avec les écologistes et le Parti de gauche pour les régionales des 6 et 13 décembre prochains, a-t-on appris vendredi auprès des représentants locaux du parti.
Le Front de Gauche (7% d'intentions de vote dans toute la France) et EELV (3%) ne partent pour l'instant ensemble, au premier tour, que dans deux régions sur 13, Provence-Alpes Côte d'Azur et Languedoc-Roussilllon/Midi-Pyrénées.
Le rassemblement, initié en juin, a été validé par 63.44% des quelque 4.250 militants qui se sont prononcés, avec une participation de près de sept militants sur dix, a indiqué à l'AFP, vendredi, la porte-parole des communistes dans la région, Marie-Pierre Vieu.
C'est "une confirmation que l'accord proposé sur le choix politique correspond au rassemblement qu'il nous faut", s'est réjouie Marie-Pierre Vieu.
Je me suis réveillé ce matin tête de liste communiste et tête de liste écologiste", s'est félicité Gérard Onesta (EELV) auprès de l'AFP.
Le Parti de Gauche et Europe Ecologie-Les Verts avaient déjà approuvé deux semaines auparavant à la quasi unanimité le "Projet en commun", programme élaboré à partir d'une plate-forme citoyenne.
Chez les communistes, l'enthousiasme est plus modéré pour l'union
Sur les 13 départements de la nouvelle grande région, 3 ont voté contre : l'Hérault, le Gers et la Haute-Garonne. Dans cette dernière fédération, qui est la première en terme d'encartés, les votants ont rejeté l'accord à près de 80%, a déclaré la tête de file de Haute-Garonne, Dominique Satgé.
"Les militants considèrent qu'il faut accentuer le caractère anti-austérité du projet et du discours", a-t-elle commenté, ajoutant que "le fait que la première communiste soit en 8e position sur la liste est incompréhensible pour les militants".
Dominique Satgé demande à être en deuxième position sur la liste pour refléter le poids des militants communistes par rapport aux autres formations de l'alliance.
Il n'y a pas de plan B" a cependant estimé Marie-Pierre Vieu. "C'est une architecture globale, il y aura des débats, mais les clés de répartition, y compris dans les départements, sont décidées.".