Faisant suite à la lettre de jean-pierre Grand publiée par France 3 Midi-Pyrénées, Dominique Reynié explique qu'il est bien inscrit sur les listes électorales en Aveyron à Onet-le-Château. "J'ai dans cette ville des biens familiaux et toutes mes racines" déclare-t-il à l'AFP.
Jean-Pierre Grand, sénateur-maire Les Républicains (LR) de Castelnau-le-Lez, met en cause l'éligibilité de Dominique Reynié, chef de file LR pour le scrutin régional en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, lequel s'est élevé contre ces "fausses allégations".
Dans une lettre à Nicolas Sarkozy révélée hier par France 3 Midi-Pyrénées, Jean-Pierre Grand, 31e sur la liste DVG du maire de Montpellier Philippe Saurel lors du scrutin régional, se demande si M. Reynié s'est inscrit sur les listes électorales en Aveyron conformément aux obligations légales.
Il rappelle les conditions d'éligibilité et de domiciliation prévues par le code électoral, soulignant que "la demande d'inscription sur une liste électorale au seul motif de se rendre régulièrement dans de la famille, (...) ne peut pas être recevable quand le candidat réside de façon permanente avec sa famille dans un autre département".
Or, selon le sénateur, "cette situation semble être celle de M. Reynié telle que la décrivent des élus locaux de l'Aveyron".
Jean-Pierre Grand précise être "interrogé par des adhérents qui comme (lui) ont entendu affirmer que le candidat LR se serait inscrit en fin d'année 2014 sur les listes électorales d'une commune en Aveyron sans répondre aux obligations légales".
"Toutes mes racines en Aveyron"
Dans sa réponse, datée d'Onet-le-Château (Aveyron) et transmise à l'AFP, M. Reynié assure qu'il est "bien inscrit sur les listes électorales" de cette ville où il est "locataire d'un appartement", reçoit son courrier, ses avis d'imposition (...) et ce depuis toujours".L'investiture de M. L'investiture de Dominique Reynié, politologue et non issu du sérail, est difficilement acceptée par les élus régionaux. Le 7 octobre, il s'est fait encore recadrer, la composition de ses listes dans les 13 départements, finalisées la veille, n'ayant pas été du goût de Nicolas Sarkozy ni de certains patrons de fédérations LR, notamment de l'Hérault et du Lot. Et de nouveaux noms lui ont été imposés."J'ai dans cette ville des biens familiaux et toutes mes racines", souligne-t-il, accusant M. Grand "par une lecture volontairement erronée" du code électoral "de porter atteinte une nouvelle fois à (s)on image, à (s)on honneur et à (s)a candidature".