Une quarantaine de sites qui ferment, dont ceux de Nîmes et Narbonne. Et une indemnité de 10 000 euros pour la centaine de salariés sur le carreau en Languedoc-Roussillon. C'est sur ce projet de reprise d'Arcole que le tribunal de commerce de Pontoise doit statuer aujourd'hui.
Jeudi le CE a rendu un avis sur le plan de reprise de Mory Ducros. Même s'il est défavorable, cela permet au tribunal de commerce de Pontoise de statuer ce vendredi sur l'offre de reprise d'Arcole. Le principal actionnaire de l'entreprise de messagerie en redressement judiciaire propose finalement d'augmenter l'indemnité pour licenciement des quelques 2 800 salariés qui feront les frais de ce plan de reprise: 10.000 euros par personne en moyenne.
Le plan de reprise prévoit la fermeture d'une quarantaine de sites sur les 85 que compte aujourd'hui l'entreprise. Nîmes, qui est l'agence historique de Mory Ducros, et Narbonne font partie des sacrifiés. Et le site de Montpellier perdrait la moitié de ses effectifs. Soit une petite centaine d'emplois en moins dans la région.
Au total, Arcole Entreprise reprendrait 2.210 salariés sur plus de 5.000. Ce qui veut dire plus de 2.800 licenciements. Arcole est le principal actionnaire de Mory Ducros. A ce titre, si l'entreprise avait été placée en liquidation judiciaire, c'est Arcole qui aurait dû payer. Avec son offre de reprise, Arcole échappe à cette obligation et s'engage à pérenniser l'activité. A condition que le tribunal de commerce valide cette offre.