Petite mobilisation de salariés d'Areva, ce jeudi matin, devant le conseil régional, à Montpellier. Inquiets par la restructuration annoncée du groupe nucléaire, très déficitaire, ils manifestent pour leurs emplois. 3 à 4.000 postes pourraient être supprimés en France.
Une cinquantaine d'employés d'Areva se sont rassemblés, jeudi matin, devant le conseil régional du Languedoc-Roussillon à Montpellier. Venus des sites du groupe basés dans l'Aude et le Gard, ils s'opposent au projet de la direction et du gouvernement de "dépecer", selon eux, le géant du nucléaire français.
La date butoir pour les négociations entre Areva et EDF sur la conclusion de leur partenariat stratégique est fixée à ce soir.
Un préavis de grève a été déposé jusqu'à vendredi 8h.
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