L'entraîneur sud-africain de Montpellier Jake White, pressenti pour succéder à Stuart Lancaster à la tête du XV d'Angleterre, a indiqué lors d'une conférence de presse sa volonté d'aller au bout de son contrat, jusqu'en juin 2017.
"J'ai un contrat avec le club de Montpellier. Je ne vais pas changer. Je reste ici. Il est important pour le club, pour les joueurs, pour l'ambiance de lever le doute", a expliqué White, champion du monde avec les Springboks en 2007.
"Je reste ici"
Le technicien sud-africain, qui a succédé à Fabien Galthié en décembre 2014, a clarifié sa position auprès du président Mohed Altrad mercredi lors d'un entretien et auprès de ses joueurs jeudi en préambule de l'entraînement.
J'ai dit au président que je voulais rester ici", a souligné Jake White.
Par ailleurs, Jake White a démenti avoir rencontré les dirigeants anglais la semaine passée à Londres, au lendemain du match de Challenge européen face aux Harlequins.
"J'avais sollicité depuis longtemps l'accord de Mohed Altrad pour rester à Londres après le match disputé face aux Harlequins afin de rencontrer certains agents de joueurs et certains responsables d'Adidas", a t-il justifié.
"Intéressé" par l'Angleterre
Au cours de la Coupe du monde, en octobre, il avait semé le trouble en déclarant au Daily Mail : "S'ils (les dirigeants de la Fédération anglaise) étaient sincèrement intéressés et me contactaient, bien sûr que je serais intéressé. C'est l'un des postes les plus prestigieux dans le monde du sport et il faudrait être fou pour ne pas y penser".
Qui pour succéder à Lancaster ?
Le Sud-Africain a été sondé à trois reprises par les dirigeants anglais pour postuler à la fonction de directeur du haut niveau, puis pour candidater au poste de sélectionneur en 2008 et 2012, mais ils lui ont préféré un technicien anglais.
Stuart Lancaster avait démissionné le 11 novembre du poste de sélectionneur du XV de la Rose, qu'il occupait depuis 2012, un mois après le fiasco du Mondial organisé par l'Angleterre.
Les Australiens Eddie Jones, encore auréolé de sa réussite avec le Japon pendant la compétition, et Michael Cheika, qui entraîne les Wallabies depuis un an et a réussi à les mener jusqu'en finale, sont également pressentis. Mais ce dernier a déclaré lundi ne pas être intéressé par le poste.