A Montpellier III, pas question de fermeture de fac. Mais d'un tirage au sort à la rentrée 2014, pour limiter le nombre d'étudiants inscrits dans certaines filières. Les comptes de l'université sont dans le rouge, pour la présidente, il n'y pas d'autres choix.
La nouvelle se repend dans le campus...
La fac de lettres de Montpellier pourrait limiter le nombre d'inscriptions en première année de licence à la prochaine rentrée, pour faire des économies. Et comme à la loterie, ce serait par simple tirage au sort.
Sont concernées, les filières aux effectifs plétoriques. Arts plastiques, psychologie, cinéma. Cette dernière spécialité a gagné 130 élèves en 1 an, pour un nombre d'enseignants constant.
L'instauration de quotas est soumise à l'autorisation du Recteur, mais le tirage au sort des candidats est prévu par la loi.
L'université Paul Valéry est passée de 14 à 20.000 étudiants en 5 ans.
Le numerus clausus, par tirage au sort, fait partie du panel de mesures imaginées pour enrayer son déficit.