C'est la révolution fiscale 2018 : la réforme de la taxe d'habitation. Alors qui sera concerné ? A Montpellier, par exemple, 81% des ménages devraient ne plus la payer, d'après un premier calcul dévoilé par Aujourd'hui en France, le manque à gagner serait de 44 millions d'euros.
D'ici à 2020, la suppression de la taxe d'habitation soulagera le budget de plus de 80% des Montpelliérains. Seront exonérés en particulier, les foyers aux revenus les plus faibles.
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Selon plusieurs juristes traitant de nombreux dossiers de surendettement, la taxe d'habitation reste souvent impayée par de nombreux locataires pour qui c'est une charge annuelle trop importante.
Le scénario de la commission des finances du Sénat, montre que Montpellier arrive au 7ème rang des villes qui perdront le plus gros : 44 millions d'euros par an.
Faux, rétorque le grand argentier de la municipalité.
L'Etat va se baser sur les comptes de 2017 pour compenser cette taxe en totalité en 2018, 2019 et 2020" explique Max Lévita, premier adjoint au maire DVG de Montpellier en charge des finances.
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— Le Parisien Infog (@LeParisienInfog) 20 novembre 2017
Pour beaucoup de maires, cette suppression sera avant tout une perte d'autonomie financière pour les communes.
Car, augmenter le taux d'imposition, lorsque 80% des foyers en moyenne seront exonérés, n'aura pas le même effet que lorsque tous le monde payait la taxe d'habitation.
La promesse présidentielle devrait être voter et adopter par le Parlement d'ici la fin de l'année.
Elle sera un des sujets qui fâchent lors du 100e congrès des maires qui se tient à Paris.
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Qui est concerné par l'exonération ?
D'ici 3 ans, 80% des ménages ne devraient plus payer la taxe d'habitation. La réforme entre en application en 2018 et va s'étaler sur 3 ans, pour être effective en 2020. Avec une première baisse de 30% en 2018, puis de 65% en 2019.Cela représentera un coût de 3 milliards d'euros l'an prochain, puis de 6,6 milliards d'euros et de 10,1 milliards en 2020.
La suppression progressive de la taxe d'habitation concernera, pour une personne seule, les revenus fiscaux de référence jusqu'à 27.000 euros, ce qui correspond selon Bercy à un revenu réel annuel de 30.000 euros environ.
Cette limite est de 43.000 euros pour un couple, puis 6.000 euros par demi-part supplémentaire
