L'aristocrate et aventurier, originaire de l'Yonne, est décédé à l'âge de 93 ans. Il était l'un des accusés dans l'affaire de l'assassinat de Bernadette Bissonnet en 2008 à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier. Il avait d'ailleurs été condamné aux Assises pour complicité avec le mari de la victime.
Selon une information de nos confrères de Midi Libre, le vicomte Amaury d’Harcourt, l’un des personnages clé de la rocambolesque affaire Bissonnet, est mort fin octobre, à 93 ans, en région parisienne.
Condamné à huit ans de prison par les assises de l'Aude à Carcassonne, en appel, pour complicité d'assassinat dans l'affaire de la mort de la pharmacienne Bernadette Bissonnet, Amaury d'Harcourt a passé quinze mois derrière les barreaux entre 2011 et 2012.
Il avait fourni au mari de la victime, Jean-Michel Bissonnet qu'il considérait comme son fils, l'arme pour tuer sa femme. C'est également lui qui après le meurtre s'était débarrassé du fusil en le jetant dans le Lez.
Amaury d'Harcourt libéré de prison le 18 mai 2012
Le vicomte Amaury d'Harcourt avait quitté le quartier VIP de la prison de la Santé à Paris en mai 2012, où il était détenu depuis le 10 février 2011.
Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en raison de son âge, 87 ans à l'époque. Il était tenu de résider dans sa maison de l'Yonne.
Jean-Michel Bissonnet libéré en mars 2017
Condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l'assassinat de son épouse en 2008, l'homme d'affaires de Castelnau-le-Lez, Jean-Michel Bissonnet est sorti de prison en mars 2017. Il avait obtenu sa libération conditionnelle après 9 ans de prison.
En première instance, devant la Cour d'assises de l'Hérault à Montpellier, il avait été condamné à 30 ans de réclusion.
Le riche retraité, habitant dans la métropole de Montpellier, avait été condamné en appel le 24 novembre 2011 par la Cour d'assises de l'Aude à Carcassonne.
Sa femme Bernadette, a été abattue le 11 mars 2008 de deux coups de fusil à canon scié dans la villa du couple, à Castelnau-le-Lez.
Le dernier protagoniste de l'assassinat, Méziane Belkacem, le jardinier, a reconnu avoir exécuté le contrat à la demande de son patron Jean-Michel Bissonnet, contre la promesse de 30.000 euros. Il avait vu sa peine de 20 ans confirmée en appel.
Il est toujours en prison.