Après les croix gammées sur les portraits de Simone Weil puis les insultes antisémites contre le philosophe Alain Finkielkraut, des rassemblements sont organisés dans toute la France mardi 19 février, et notamment à 18h30 devant la préfecture de Montpellier, pour condamner l'antisémitisme.
La classe politique française a condamné unanimement l'agression verbale du philosophe samedi 16 février, en marge d'une manifestation de Gilest Jaunes à Paris.
Le résumé de l'affaire est à retrouver ici.
Dès la semaine dernière, des croix gammées sur les portraits de Simon Weil ou un "Juden" taggé sur un vendeur de bagel ont ému une large part de l'opinion publique et l'ensemble de la classe politique française.
De là est née l'idée de rassemblements contre l'antisémitisme un peu partout en France, portée par le parti socialiste.
Même union sacrée à Montpellier : des représentants de tous les partis, à l'exception du Rasemblement National, se sont réunis ce lundi matin pour annoncer les rassemblements de mardi soir dans la région.
Les représentants d'une douzaine de partis ont expliqué s'être accordés sur trois messages principaux: défendre l'unité de la République, être solidaire avec la communauté juive et soutenir la fermeté contre les auteurs actes antisémites.
Une douzaine de partis signataires de l'appel à l'union sacrée contre l'antisémitisme :
A l'origine un appel à l'unité lancé par le parti socialiste et signé par l'UDI, les Républicains, la France Insoumise, LREM, les radicaux de gauche, le Mouvement démocrate, Génération Montpellier, Europe Ecologie les Verts, le PCF et Ensemble les citoyens.
Le Rassemblement National, qui n’a pas signé l’appel du PS au niveau national , n'a pas été invité au club de la presse à Montpellier.