Nantes, plus tranchant en attaque, a profité du manque de réalisme de Montpellier pour s'imposer dans l'Hérault (26-25) et consolider son fauteuil de dauphin du Paris SG, jeudi en clôture de la 12e journée de D1 de handball.
Nantes s'est imposé pour la première fois de son histoire 26-25 à Montpellier, jeudi, en clôture de la 12e journée de D1 de handball.
Montpellier éjecté du podium
Avec ce dixième succès - le cinquième d'affilée et le premier de son histoire à Montpellier - le "H" revient à trois longueurs du leader parisien qu'il recevra jeudi prochain lors d'un choc au sommet avant la trêve hivernale. Les Nantais ont par ailleurs amélioré leur avance sur le troisième, Saint-Raphaël, désormais distancé de quatre longueurs. En haut de tableau, le club montpelliérain est le grand perdant de cette journée puisqu'il quitte le podium pour prendre la 4e position, à cinq longueurs désormais de Nantes et huit du PSG.
"Nantes a mieux géré"
Le capitaine du MHB Michaël Guigou, pour son retour après un mois d'absence en raison à la fois d'une blessure et d'un différend avec son entraîneur, a pesé (4 buts à 100% de réussite). Et le gardien Vincent Gérard a multiplié les arrêts (20 au total). Mais les Montpelliérains ont manqué trop d'occasions pour espérer mieux, malgré leur remontée dans le dernier quart d'heure. "On s'est bien battu mais on a aussi raté beaucoup de choses. Il y a des un-contre-un que l'on négocie mal. Nantes a mieux géré ce soir", a commenté Guigou au micro de BeIN Sports.
L'ange gardien Cyril Dumoulin déchaîné
Grâce à un Cyril Dumoulin déchaîné en première période (14 arrêts) et une bonne dose d'opportunisme, les Nantais ont pris une avance de trois longueurs (13-10), que les Héraultais ont réussi à combler en début de seconde période. Les hommes de Patrice Canayer ont ensuite toujours couru après le score. Grâce à un 4-0, Nantes a même creusé l'écart dans le dernier quart d'heure (20-15). Le MHB n'a toutefois pas abdiqué et réussi à revenir par quatre fois à -1. Mais le demi-centre Nicolas Claire n'a pas flanché à vingt secondes de la fin (26-24), anéantissant ainsi les espoirs languedociens. Le dernier but, signé par le Lituanien Jonas Truchanovicius, n'allait rien changer à l'issue de la partie.