A Montpellier, l'association Espoir 34 s'est donné pour objectif d'épauler les enfants qui ont accumulé des retards d'apprentissage, notamment pendant le confinement. L'enjeu est bien sûr de leur redonner confiance avant la rentrée de septembre.
Pas facile pour les enfants et les parents de se remettre dans le bain de l'enseignement après deux mois de confinement. Avec l'absence d'école, certains élèves ont accumulé des lacunes, comme des retards de langage.
A Montpellier, dans le quartier du Petit Bard, l'association Espoir 34, aidée par des professionnels comme des orthophonistes, a pour ambition d'aider les enfants en difficulté pour leur redonner confiance avant la rentrée de septembre 2020.
Pour intéresser les plus jeunes, les exercices sont construits autour du jeu et de l'échange. L'objectif est également de donner des clés aux parents pour poursuivre l'éducation à la maison.Les enfants aiment venir ici, les parents aussi. Ca se passe bien au niveau du groupe, il y a une bonne cohésion. Mais au niveau du langage oral, on retrouve de grandes difficultés, on voit qu'il y a eu un manque de stimulation pendant le confinement.
"On a trouvé plein de solutions", se réjouit Fatima Irkha, maman de Rime. "Par exemple, partager plus de choses avec nos enfants : dessiner, jouer. Ce sont de très bonnes choses."Un discours qui met du baume au coeur à Fatiha Ait Alla d'Espoir 34. Très impliquée dans l'association, elle a conscience de son rôle auprès des familles du Petit Bard.
Ces stages de soutien aux enfants et aux familles, qui durent généralement une semaine, se tiendront jusqu'à la fin de l'été.C'était important que l'on soit là cet été pour assurer une continuité et rassurer les parents après le confinement.