Dimanche 19 mai à 12 heures, "La Case Calédonienne de Montpellier" organise dans son foyer un temps de parole et d'écoute, ouvert à tous. La présidente de l'association espère un événement apaisé, dénué de considérations politiques.
"Nous n'allons pas bien", ces mots sont ceux de Lydia Galuola, présidente de la Case Calédonienne de Montpellier, association qui accompagne principalement les jeunes calédoniens qui arrivent à Montpellier pour leurs études. "Nous voyons ce qui se passe là-bas, les images que nous envoient nos proches, on est tous très inquiets. Nous avons besoin de nous réunir, pour parler et sortir de la paralysie qui nous touche depuis le début des événements", ajoute Lydia Galuola, originaire de Lifou.
Depuis lundi 13 mai, la ville de Nouméa et le Grand Nouméa sont le théâtre d'affrontements. Le gouvernement français a décrété l'état d'urgence pour douze jours, mercredi.
Pas de politique
Le temps de partage est organisé au foyer de l'association, au 190 rue de Caroux à Montpellier.
Lydia Galuola insiste sur un point : "Nous ne serons pas dans la politique, dans le débat loyalistes contre indépendantistes, mais nous serons là uniquement dans le but d'aller mieux". La présidente dit s'inscrire dans la continuité de la mission sociale de l'association, qui accompagne une communauté de 400 Calédoniens sur Montpellier. "Tout le monde sera le bienvenu dimanche", conclut la Calédonienne d'origine.
Vendredi 17 mai, un relatif retour au calme a été constaté sur l'archipel, mais qui n'est pas encore synonyme d'apaisement, puisque les blindés patrouillent dans les rues de Nouméa vendredi.