Sur la D26, que l'on rénove, la nouvelle chaussée est innovante. Le bitume utilisé par le groupe Eiffage est traité à froid et surtout lié avec un produit à base de bois et d'huiles végétales au lieu des substances issues de pétrole. Coût de ce chantier "écolo" 251.000 euros pour 2,5 km.
Malgré les apparences, le nouveau revêtement de la RD.26 n'est pas un bitume comme les autres. Ici, des huiles végétales à base de pin remplacent le pétrole.
Le procédé est simple : casser et raboter la route existante sur 6cm et mélanger ce granulat recyclé à l'émulsion végétale. Puis ré-appliquer le tout à froid, pour limiter les rejets en CO2. Et vous avez une nouvelle chaussée.
Cette route "durable" est testée sur une portion de deux kilomètres et demi. Un côté de la chaussée est fait avec ce revêtement innovant et l'autre côté avec une émulsion classique de bitume, également posée à froid.
Les 2 bandeaux de route vont servir de tests durant 3 ans pour voir comment les 2 chaussées évoluent et comparer leurs performances. Le suivi sera effectué par les services routiers du Département et les experts des laboratoires. Et si l'expérience s'avère concluante, le procédé pourrait bien se généraliser sur l'ensemble des routes françaises.
Mais ce chantier a un coût : plus de 251.000 euros, c'est 20% de plus qu'un procédé classique. Une différence qui s'explique par son caractère innovant et une production en petite quantité. Le projet est intégralement financé par le Département de l'Hérault.
Sur la D26, que l'on rénove, la nouvelle chaussée est innovante. Le bitume utilisé par le groupe Eiffage est traité à froid et surtout lié avec un produit à base de bois et d'huiles végétales au lieu des substances issues de pétrole. Coût de ce chantier "écolo" 251.000 euros pour 2,5 km.
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©F3 LR
Les chiffres clés du chantier...
7 000 m² de retraitement de chassée à froid à l’émulsion de bitume
7 000 m² de retraitement de chaussée au liant biosourcé Recytal
6 cm d’épaisseur de rabotage et retraitement
3 % de dosage de liant innovant Recytal
4 000 m² d’enduit de scellement gravillonné provisoire sur les zones retraitées
900 tonnes de bétons bitumineux minces (qui seront réalisés ultérieurement en septembre).