Une tiny house, c’est une mini maison. Un logement insolite, nouveau et tendance, mais dont le caractère légal ou pas reste encore flou. La preuve avec Lise, rencontrée quelque part vers Montpellier...
Lise Gallois déménage : elle emmène ses meubles, ses cartons… et sa maison. Elle a en effet fait le choix de vivre dans une tiny house, littéralement "maison minuscule".
C’est un déménagement classique, sauf qu’on déménage une maison pour la remplir à l’identique à l’arrivée.
En bois, la tiny house est plus confortable qu’une caravane. Il y a deux ans, nous avions rencontré Lise alors qu’elle se lançait dans l’aventure, pour trouver un logement moins coûteux et en contact de la nature.
Depuis, Lise en est à son troisième déménagement. Car les tiny houses ne sont pas vraiment reconnues par les mairies. Elle doit donc souvent lever les voiles, et trouver un nouveau terrain où s’installer.
Sans savoir, à chaque fois, pour combien de temps.
"Une loi existe, votée en 2015. Mais il faut le temps que ça arrive, que les collectivités locales modifient les documents d’urbanisme. Ça prend plusieurs années", explique Lise. En attendant, la discrétion est de mise…
Le reportage de Christophe Monteil et Laurent Beaumel :
Autonomes, mobiles, et petites : les tiny houses sont une nouvelle forme d'habitat, à l'encadrement législative encore flou.
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