Premier contact
Ce matin, Kito de Pavant aidé de Jean Galfione a donc découvert le bateau à terre avant de le mettre à l'eau mardi 8 octobre. "Nous vérifions que tout fonctionne car nous devons savoir s'il est capable de traverser l'Atlantique. Il y a beaucoup d'appareils et d'informatiques qu'il nous faut maîtriser. Mais surtout nous devons surmonter une première difficulté : adapter les voiles. Dans un bateau de course tout est compliqué" explique Kito de Pavant. Car le skipper héraultais avait investi dans de nouvelles voiles mais pour le moment elles ne peuvent être montées sur le grément du bateau de Jean Galfione. "Nous avons encore quelques jours pour choisir si nous adaptons nos voiles ou si nous utilisons celles de Jean Galfione mais elles ne sont pas neuves" précise Kito de Pavant.
Une course contre la montre
"Renoncer n'est pas dans mon ADN. J'ai pris un engagement vis-à-vis de nos partenaires. Je serai donc au départ avec Achille Nebout de la transat Jacques Vabre. C'est l'objectif phare de la saison 2019. "
Kito de Pavant et son coéquipier espèrent partir pour la Normandie le plus rapidement possible. Ils ne veulent pas être bloqué en Bretagne à cause de la météo. "Il faut voir comment ce bateau navigue. Nous ne le connaissons pas. Nous ferons les travaux nécessaires sur place." Mais malgré toutes les difficultés qui se présentent encore, l'équipage méditerranéen n'envisage pas d'abandonner.
Une campagne de financement participatif
Kito de Pavant a lancé un appel aux dons pour l'aider à boucler son budget. Car remplacer un bateau engendre un coût important. "Nos finances étaient déjà dans le rouge et avec cet imprévu nous avons besoin d'argent pour faire face aux coûts supplémentaires. Il nous faut assurer ce bateau mais aussi financer la logistique".Ce lundi 7 octobre, la cagnotte mise en ligne a déjà rapporté plus de 9 000 euros sur les 40 000 euros demandés. "Nous sommes ravis de cet élan de générosité" a réagi Kito de Pavant.