Tombeur du champion d'Europe au tour précédent, Montpellier défie cette fois le finaliste sortant, Veszprem, demain samedi à 17h30 en Hongrie en quart de finale aller de la Ligue des champions.
L'exploit des huitièmes face aux Polonais de Kielce a ravivé les souvenirs de l'épopée de 2003, lorsque le MHB avait été le premier, et le dernier, club français à inscrire son nom au palmarès de la compétition-reine.De retour en quarts après six ans d'absence, Montpellier se prend donc à rêver d'une première participation au Final Four
de Cologne, introduit en 2010.
L'obstacle de Veszprem s'annonce au moins aussi difficile à franchir.
Les Hongrois, jamais champions mais présents aux trois derniers Final Four (les deux dernières fois en finale), alignent une belle armada dans laquelle se détachent l'arrière serbe Momir Ilic, deuxième meilleur buteur de l'épreuve cette saison, le vétéran hongrois Laszlo Nagy (36 ans) et l'ailier slovène Dragan Gajic, qui était encore à Montpellier l'an passé.
Un défi mais rien d'impossible pour l'ailier Michaël Guigou, 35 ans, seul survivant de l'aventure de 2003 :
"C'est une équipe qui défend très fort, avec en plus par rapport à Kielce deux très bons gardiens, Mirko Alilovic et Roland Mikler, et des joueurs d'expérience à tous les postes. Mais on peut la regarder droit dans les yeux",
Après la déception de la défaite à domicile, de justesse, contre le PSG (34-33) en Championnat de France il y a huit jours, les Montpelliérains se sont remontés le moral en survolant le derby à Nîmes (34-21) mercredi.
Sur la scène européenne, ils restent sur une impressionnante série de onze victoires.
"Ils ont quand même quatre joueurs qui ont été champions du monde en janvier (le gardien Vincent Gérard, Valentin Porte, Michaël Guigou et Ludovic Fabregas) et ils sont parmi les meilleurs d'Europe en contre-attaque"