Ce samedi matin, 70 personnes se sont rassemblées pour Souleymane, un jeune Guinéen sans papiers qui risque l'expulsion. Sa demande d'asile a été rejetée en octobre dernier malgré l'aide d'une association.
Ils étaient environ 70 à se mobiliser ce samedi 23 janvier aux alentours de 10h pour Souleymane. Ce jeune guinéen âgé de 24 ans est arrivé en France en 2018 pour aspirer à une vie meilleure.
En CDI à la boulangerie "Pain et Partage" à Fabrègues depuis environ 1 an, Souleymane est sans papier. Il risque aujourd'hui l'expulsion en raison du rejet de sa demande d'asile, en octobre dernier.
Interdiction de travailler
Devant la boulangerie où il travaillait jusqu'à présent - depuis qu'il a reçu une OQTF (obligation de quitter le territoire français), il ne peut plus travailler - association, population mais aussi élus se sont rassemblés.
La préfecture a rejeté mon recours alors que l’entreprise a des difficultés à recruter, ils galèrent depuis que j’ai dû arrêter de travailler.
Parmi les élus, Patrick Vignal (LREM) ou encore Muriel Ressiguier (LFI) étaient présents. Le responsables de la Cimade et un représentant de la Ligue des Droits de l’Homme étaient également sur place.
Il y a une démarche commune de la part de nos élus. On sent un vrai soutien des élus régionaux.
Recours devant le Tribunal administratif
Pour l'instant, l'administration française refuse de lui accorder un titre de séjour de salarié. Souleymane a déposé un recours devant le Tribunal administratif.
L'audience est prévue pour le 16 février prochain. En attendant, Souleymane aujourd'hui sans travail, est hébergé chez des connaissances. "C'est la solidarité qui joue dans ces moments-là", exprime Michèle Matéo.