La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a retenu Montpellier pour être l'un des 3 pôles français de l'Agence pour la biodiversité, avec Brest et Vincennes. Cette agence aura notamment la charge de la "reconquête de la biodiversité" et du développement des aires marines protégées.
Montpellier a été choisie par la ministre de l'Environnement, de l’Energie et de la Mer Ségolène Royal pour être l'un des 3 pôles nationaux de l'Agence pour la biodiversité.
Montpellier, l'un des 3 pôles nationaux de l'Agence pour la biodiversité
L’Agence pour la biodiversité est créée pour "reconquérir de la biodiversité", selon le ministère de l'Environnement, de l’Energie et de la Mer. Le ministère qui a "des plans d'actions" :
- le développement des aires marines protégées : la France est passée en deux ans de 4% à 20% de protection de ces zones
- le plan d’action « France, terre de pollinisateurs » et le zéro pesticide pour les jardiniers amateurs et dans les espaces publics
- le développement du lien entre changement climatique et biodiversité.
"Un patrimoine naturel d'une exceptionnelle richesse" en Occitanie
"Je souhaite que Montpellier devienne le siège scientifique de l'Agence française de la biodiversité. Ici en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, nous avons un patrimoine naturel d'une exceptionnelle richesse, avec plus de la moitié des espèces françaises de faune et de flore présente sur notre territoire. Nous sommes également la 1ère région de France pour la recherche, avec près de 30.000 chercheurs, et 3,7% de notre PIB consacré à la R&D (ndlr recherche et développement). Je suis convaincue que nous avons les ressources pour relever ce défi avec succès.", a réagi Carole Delga, la présidente de la région Occitanie.
Ma réaction à la décision de @RoyalSegolene de retenir #Montpellier parmi les 3 pôles nationaux de l'Agence française de la #biodiversité pic.twitter.com/ZrDIfgVLvt
— Carole Delga (@CaroleDelga) 23 décembre 2016
Des chercheurs de Montpellier alertent
Pour rappel, des chercheurs de l'université de Montpellier alertent depuis plusieurs mois sur la fragilité de la biodiversité marine. Pour ces chercheurs de la cité héraultaise, les aires marines existantes ne sauvegardent pas suffisamment la biodiversité des océans.