Deux mineurs de 16 et 17 ans, suspectés d'avoir attaqué des étudiants à coups de couteau vendredi soir, au centre-ville de Montpellier, ont été interpellés et présentés devant la justice. Identifiés par de nombreux témoins, ils ont été arrêtés à leur domicile par la police.
Les faits se sont déroulés vendredi en fin de journée, à proximité du centre commercial du Polygone, près de la place de la comédie à Montpellier. Trois étudiants discutaient avec des copines vers 17 heures lorsqu’un groupe d'une dizaine d'individus, dont certains connus des services de police, est venu les importuner.
Ils ont voulu s’emparer des bières que l’un des étudiants venait d’acheter pour prendre l’apéro avec ses amis. Le jeune homme, qui a refusé, s’est d’abord pris un coup- de-poing puis, dans la bagarre, trois coups de couteau. Par chance, le jeune homme n’a pas été gravement blessé.
"Il a été relativement épargné, heureusement qu'il portait des vêtements épais", nous expliquait sa maman ce week-end. "Mais son blouson a été complètement déchiré."
Touché à l'épaule, au dos et à la cuisse, le jeune homme été secouru par les agents du service de sécurité du Polygone puis transporté par les pompiers aux urgences du centre hospitalier Lapeyronie. Les deux autres étudiants ont également été légèrement blessés dans la bagarre.
Les agresseurs rapidement identifiés
Les étudiants sont allés porter plainte au commissariat de Montpellier. Leurs témoignages précis, ainsi que ceux des passants qui ont assisté à la scène, ont rapidement permis aux enquêteurs d’identifier les agresseurs.
Lundi matin à 6 heures, les policiers ont interpellé 6 personnes dont trois mineurs à leur domicile, à Montpellier et à Gignac.
Tous ont été placés en garde à vue. Deux d’entre eux, âgés de 16 et 17 ans, y sont restés pendant 48 heures avant d’être déférés devant le parquet des mineurs, ce mercredi.
Il ne s’agit pas de mineurs isolés, mais de jeunes gens très défavorablement connus des services de police.
Lors de la rixe, une machette a été exhibée mais, selon la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l’Hérault, seuls des coups de couteau ont été portés.