Après l'université de Droit et l'UM3 Lettres de Paul-Valéry, c'est au tour des étudiants de la faculté des sciences de Montpellier de se mobiliser. Lors d'une assemblée générale ce mardi matin, les étudiants ont voté pour le déblocage de la fac après une journée de réflexion sur la loi Vidal.
Toutes les personnes présentes dans l'amphi comble de la faculté des sciences de Montpellier ce mardi matin pouvaient voter. Même celles qui assistaient à cette assemblée générale sans pour autant être des étudiants ou des lycéens.
Résultat du vote à main levée, le déblocage de la faculté par 300 à 400 personnes.
Seul un amphi a été occupé ce mardi par des étudiants et des professeurs. L'idée du comité de mobilisation était de "libérer les étudiants de leurs cours et examens afin qu'ils s'informent sur la loi Vidal". Un acte citoyen pour certains.
Ils s'inquiètent de la sélection sur dossier, de la contractualisation des bourses avec obligation d'assiduité et résultats, d'une université à 2 vitesses avec des diplômes dits d'excellence coûtant jusqu'à 5.000 euros, selon le tract du comité de mobilisation.
Une nouvelle fois, les journalistes de notre équipe de reportage ont été insultés et menacés verbalement par des personnes présentes à cette AG.
L'un des orateurs a même dit à notre journaliste reporter d'images qu'il allait le foutre dehors avec sa caméra. Heureusement, comme il a le sens de l'orientation, il a trouvé la porte lui même quand il a jugé qu'il avait terminé son travail.