Muriel Ressiguier vient d'être condamnée à verser des indemnités à deux anciennes collaboratrices. La décision du conseil des Prud'hommes est tombée après deux ans de jugement. La clause de "harcèlement moral" qui visait l'ex-députée LFI de l'Hérault n'a pas été retenue.
Le conseil de Prud’hommes a été saisi au printemps 2020 par deux anciennes salariées de Muriel Ressiguier, alors députée la France Insoumise de la 2e circonscription de l'Hérault. Elles l’accusent de harcèlement moral et de licenciement abusif.
L’une a travaillé pendant 18 mois pour Muriel Ressiguier, l’autre, un peu plus de 2 ans. De ces emplois ont découlés deux burn-out.
Condamnée pour licenciement abusif
Cette période de collaboration entre Muriel Ressiguier et les deux femmes qui l'ont poursuivie devant le conseil des Prud'hommes, s'est traduit par un licenciement qualifié d'abusif aux yeux de la justice. Une décision que l'ancienne députée conteste dans un communiqué paru ce 25 juin : "Je conteste cependant le fait que les licenciements soient jugés sans cause réelle et sérieuse."
"Je note avec une grande satisfaction que le harcèlement moral n’est pas retenu"
Temps de travail dépassé, hyper-sollicitation, non respect de la vie privée : tant de griefs qui pesaient contre l'ancienne députée. Devant le conseil des Prud'hummes, Muriel Ressiguier échappe à la condamnation pour harcèlement moral : "Je note avec une grande satisfaction que le harcèlement moral n’est pas retenu."
Les accusations de licenciement abusifs ont quant à elle bel et bien été maintenues. L'ancienne députée doit verser 13 000 et 10 000 euros à ses anciennes collaboratrices. Des sommes loin de celles demandées initialement, 80 000 et 98 000 euros.