Philippe Saurel va écarter sept vice-présidents de la Métropole de Montpellier au cours du conseil extraordinaire que vous pourrez suivre en direct dès 15 h 00. Ceux qui n'ont pas accepté son ultimatum : rejoindre le groupe "La République en Marche et apparentés" ou quitter l'assemblée.
Extraordinaire. Le conseil de la Métropole de Montpellier, qui se tient ce mercredi 5 juillet à 15 heures, porte bien son nom.
A l’ordre du jour : la composition du nouvel exécutif, autrement dit la mise sur la touche d’un tiers de l’exécutif actuel, à savoir tous les vice-présidents non-macronistes.
Pour suivre le conseil en direct à partir de 15 h 00
Le 17 juin, Philippe Saurel, président de la communauté de communes, annonçait la création d’un groupe majoritaire "La République en Marche et apparentés" au sein du conseil de Métropole.
Dans la foulée, le maire de Montpellier, ancien membre du parti socialiste, proche de Manuel Valls puis soutien affiché d’Emmanuel Macron pendant la campagne, posait le 26 juin un ultimatum à ses vice-présidents : rejoindre ce groupe LREM, ou quitter leur fonction.
Vers la sortie
Sans surprise, l’annonce a fait grincer des dents. Jean-François Audrin, maire de Saint-Georges-d'Orques, a démissionné. Mais six autres élus ont tout de suite manifesté leur refus.
Pendant le conseil du 5 juillet, un vote va donc se tenir pour pousser les dissidents vers la sortie – qui restent néanmoins conseillers.
Il s’agit de René Revol (FI), maire de Grabels, Pierre Bonnal (PS), maire du Crès, , Isabelle Touzard (DV), maire de Murviel, et Michèle Cassar (DV), maire de Pignan. Et enfin, Cyril Meunier (sans étiquette), maire de Lattes, et Catherine Dardé (LR), adjointe à Castelnau-le-Lez. Avec le départ de ces deux derniers, ce sont deux grandes communes qui perdent leur représentation dans l’exécutif de la Métropole.
Pour les remplacer, circulent les noms de Gilbert Pastor, maire de Castries adhérent à En Marche! ; Thierry Breysse, maire PS de Cournonterral ; Jean-Marc Lussert, maire de Pades-le-Lez ; Pierre Dudieuzière, maire de Vendargues et Jean-Luc Savy, maire de Juvignac.
Les dissidents mis sur le banc, Philippe Saurel pourra diriger la Métropole en toute "sérénité". Assumant sa décision, il expliquait en effet il y a quelques jours à notre micro :
Une vice-présidence c’est le président qui la donne, sur des gages de confiance et de sérénité. Je considère qu’à mi-mandat il faut que je revoie l’exécutif de la métropole et que je m’entoure de vice-présidents prêts à me suivre.