Ce dimanche, dernier jour de représentation pour le cirque Bouglione installé au Zénith de Montpelllier, une quinzaine de militants proteste contre l'utilisation des animaux et leur maltraitance dans les cirques. De son côté, le cirque d'hiver Bouglione se veut exemplaire.
A la fin de la représentation du cirque Bouglione, ce dimanche matin, une quinzaine de manifestants interpelle les spectateurs à leur sortie.
Ils brandissent des pancartes et distribuent des tracts. Objectif : sensibiliser le public à la maltraitance des animaux dans les cirques. Un message non recevable pour Bouglione car le cirque d'hiver se pose au contraire comme un modèle pour les soins apportés aux animaux qu'il emploie.
Les militants dénoncent la souffrance en spectacle
D'après les manifestants, qui demandent l'interdiction pure et simple des animaux dans le cirque, les animaux seraient dressés violemment et rendus fous par l'enfermement. Se basant sur des faits divers de maltraitance dénoncés dans plusieurs petites structures, les militants estiment que les cirques animaliers posent un problème éthique mais aussi un problème sanitaire et de sécurité. Ils manifestent donc pour qu'à terme des arrêtés municipaux soient pris dans un maximum de villes pour interdire ces cirques. Une cinquantaine de villes en France auraient déjà pris de telles mesures.
Le cirque Bouglione dénonce une campagne calomnieuse
D'après la direction du cirque d'hiver installé jusqu'à ce dimanche soir à Monptellier, les animaux sont bien mieux traités chez Bouglione que dans la plupart des zoos et autres réserves accueillant des animaux sauvages. D'abord parce que les moyens sont là. Bouglione est une grosse structure et chaque type d'animal a son soigneur attitré et un espace vital suffisant pour supporter l'enfermement.
Plus généralement, le soin apporté aux animaux a beaucoup évolué ces dernières années et les cas de maltraitance rapportés concernent surtout les petits cirques. Quant aux photos brandies par les activitistes, elles sont souvent mensongères. L'exhibition en cirque de singes ou d'ours serait en effet une pratique proscrite ainsi que l'utilisation de cerceaux enflammés.
Sylvie Bonnet et Franck Detranchant ont rencontré les manifestants à Montpellier
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