Un appartement montpellierain situé au rez-de-chaussée d'un immeuble était aménagé en discothèque clandestine. Dérangés par le bruit, les voisins ont appelé la police qui y a découvert, samedi matin, une organisation quasi professionnelle avec videur, DJ et bar payant.
Un appartement du boulevard Vieussens avait été transformé en boîte de nuit clandestine, à Montpellier dans l'Hérault. Exaspérés par le bruit, les voisins ont appelé la police. Quatre équipages de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) ont mis fin à cette fiesta illégale, tôt samedi dernier.
Samedi 31 juillet vers 7h du matin, douze policiers de la Bac se sont donc rendus au 22 boulevard Vieussens, dans un quartier situé au sud de la gare Saint-Roch de Montpellier. A l'adresse signalée par les riverains, ils ont d'abord découvert un videur qui filtrait les entrées et les sorties, avec une bombe lacrymogène à sa portée.
La boite de nuit avait été aménagée dans un appartement situé rez-de-chaussée. A l'intérieur : un DJ avec ses platines et d'importants moyens de sonorisation, une piste de danse avec des spots.
Aucune précaution sanitaire
Une trentaine de personnes y dansait encore à l'aube, sans masque. 18 personnes ont été contrôlées, les autres se sont enfuies.
Dans cette boite de nuit illégale, les policiers ont aussi découvert un bar avec différentes sortes de bouteilles d'alcool, une importante somme d'argent en liquide et un système de paiement relié à un téléphone.
Au sol, de petits sachets contenant de la poudre blanche ont été découvert. Il s'agit probablement de cocaïne, selon des sources policières.
Les responsables identifiés
Les deux "organisateurs", absents au moment de l'intervention des forces de l'ordre, ont été identifiés. L'un d'entre eux était le DJ, qui oeuvrait aux platines.
Ces deux hommes doivent être convoqués au commissariat de Montpellier pour s'expliquer et risquent d'être poursuivis en justice pour travail dissimulé et ouverture illégale de débit de boisson.
Les 18 fêtards dont l'identité a pu être relevée devraient également être convoqués par les policiers de Montpellier.