Montpellier : les urgences de l'hôpital Gui de Chauliac saturées

Au CHU Gui de Chauliac à Montpellier, les urgences sont pleines à craquer. La fréquentation, et donc les besoins, augmentent, mais pour l’instant les moyens ne suivent pas. Patients et médecins déplorent cette situation.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une prise en charge rapide, c’est le principe des urgences. Mais entre le principe et la réalité, c’est parfois le grand écart, comme à l’hôpital Gui de Chauliac à Montpellier. Comme partout en France, les urgences sont saturées. Amélie en a fait l’expérience le week-end dernier, lorsque redoutant d’avoir un nouvel abcès à l’œil, elle s’y rendue :

"Arrivée sur place, on m’a annoncé un temps d’attente relativement long, qui avoisinait les 8 heures, raconte-t-elle. Il était 17h30, et j’ai constaté que des personnes âgées, ou encore une petite fille de 8 ans, attendaient depuis 10h du matin."

Finalement, c’est à 1h du matin seulement que cette Montpelliéraine verra le médecin. "On sent bien la bonne volonté du personnel dans la prise en charge des patients. Il y a une réelle qualité des soins, mais il n’y a pas suffisamment de médecins, pas suffisamment de personnel infirmier", déplore-t-elle.

 

Avec : Amélie, patiente montpelliéraine ; professeur Vincent Daein, chef du service ophtalmologie Hôpital Guy de Chauliac - CHU Montpellier ©France 3 Occitanie

Le professeur Vincent Daein, chef du service ophtalmologie, confirme : un seul médecin ophtalmologiste prend en charge les urgences, que ce soit la semaine ou les week-ends. Autrement dit, lorsqu’il est au bloc, personne ne peut voir les urgences.

Depuis l’ouverture du service d’urgences, les prises en charges sont passées de 6 à 10.000. Mais les moyens, eux, n’ont pas suivi cette hausse des besoins. Le professeur Daein espère un deuxième box de consultation pour faire face à l’accroissement de l’activité. En attendant, les patients doivent prendre leur mal en patience.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information