Vers midi, ce lundi, une petite centaine de black blocs a quitté la fin du cortège de la manifestation de Montpellier pour commettre des actes de vandalisme sur des magasins et du mobilier urbain. Des scènes similaires ont eu lieu à Toulouse.
Alors que le défilé du 1er mai contre la réforme des retraites à Montpellier se passait bien et avait attiré plus de 8.000 manifestants, un petit groupe de casseurs a saccagé du mobilier urbain, près des Halles Laissac.
Avec cagoule, sweat shirt à capuche, gants et parapluies noirs, des jeunes black blocs s'en sont pris à la station de tram Observatoire, en fin de cortège.
Les distributeurs de tickets ont été cassés à coups de marteaux et les panneaux d'information tagués de slogans "Macron, t'es mort", "les flics sont tous des violeurs" et "un flic, une balle" avec des marqueurs rouges.
Le mobilier urbain et publicitaire a été brisé et plusieurs poubelles incendiées.
Au total, 6 abris bus ont été cassés, 4 devantures de sociétés privées détériorées (commerces, assurance...) et 35 à 40 graffitis relevés. Au moins 2 agences bancaires ont également été prises pour cibles.
Selon nos informations, il n'y a aucun blessé et pas d'arrestation.
Le préfet de l'Hérault a condamné ces actes dans un tweet disant qu'"ils n’ont rien à voir avec la liberté de manifester et qu'ils sont le fait de voyous".
Des dégradations à Toulouse
Lors de la manifestation qui a réuni 13.500 personnes, selon la préfecture, un groupe de black blocs d’environ 400 personnes s’imposant devant le cortège, ou s’y réfugiant, a commis des dégradations contre les biens publics et privés et ont affronté ponctuellement les forces de l’ordre.
Il y a eu 7 blessés à Toulouse, dont 4 parmi les forces de l'ordre.
Le préfet de la Haute-Garonne et d'Occitanie condamne ces comportements. Notamment, "les jets de projectiles sur les forces de l'ordre, le graffitis, les dégradations de vitrines de magasins et d'établissements bancaires, de mobilier urbain, de caméras de vidéosurveillance et l'incendie des panneaux publicitaires" précise Pierre-André Durand dans un communiqué.