Des centaines de personnes se sont réunies ce dimanche dans l'Hérault, le Gard et les Pyrénées-Orientales pour rendre hommage au professeur d'histoire-géographie assassiné dans les Yvelines et rappeler leur attachement aux valeurs de la République.
Dans les rues de Montpellier, Nîmes et Perpignan ce dimanche, l'heure est à la solidarité. Vendredi, un professeur d'histoire-géographie des Yvelines a été assassiné pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Cet "agissement barbare", comme l'a qualifié le Premier ministre Jean Castex, a provoqué une vive émotion, notamment dans le corps enseignant.
A Montpellier, les représentants des cultes côte à côte
Dès 14h45, les représentants des différents cultes religieux ont marché côte à côté de la gare de Montpellier à la place de la Préfecture. A défaut de pouvoir se prendre par la main, Covid-19 oblige, ils se sont tenus par les coudes.
Les représentants des différents cultes religieux, coudes contre coudes.
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© Clément Barbet / France Télévisions.
La une de Charlie Hebdo, brandie dans l'assemblée.
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© Clément Barbet / France Télévisions.
Des centaines de personnes réunies ce dimanche.
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© Clément Barbet / France Télévisions.
A Perpignan, l'émotion présente dans le cortège
Le Quai Nicolas Sadi Carnot, qui longe la préfecture de Perpignan, était noir de monde ce dimanche à 15 heures. Des applaudissements ont retenti, suivis par une minute de silence et la Marseillaise. Dans le cortège, beaucoup d'interrogations : "l'agresseur avait 18 ans, il était tellement jeune", "je suis prof et je m'inquiète pour ma sécurité", pouvait-on entendre dans la foule.
"Je suis prof", pouvait-on lire sur des pancartes.
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© Nicolas Esturgie / France Télévisions.
A Perpignan, une foule pour soutenir la liberté d'expression.
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© Nicolas Esturgie / France Télévisions.
A Nîmes, une Marseillaise improvisée
Dans la capitale gardoise, la place de la Préfecture a également accueilli une foule de plusieurs centaines de personnes. Le syndicat d'enseignants SNES-FSU a prononcé un court discours. Enseignants, élus et badauds ont improvisé une Marseillaise et applaudi pendant de longues minutes.
A Nîmes, des enseignants inquiets étaient sur place.
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© Pauline Pidoux / France Télévisions.
Des applaudissements pendant plusieurs minutes.
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© Pauline Pidoux / France Télévisions.