Après le Morbihan et ses 53 cas et le Var (39), l'Hérault a enregistré 37 plaintes de victimes potentielles de ce fléau.
C'est un podium dont le département se serait bien passé. L'Hérault arrive dans le trio de tête des départements les plus touchés par les piqûres sauvages. Après le Morbihan et ses 53 cas et le Var (39 cas), l'Hérault a enregistré 27 plaintes de victimes potentielles de ce phénomène. Après les premières piqûres en boîte de nuit, la pratique s'étend aux soirées. Dernièrement, lors de la feria de Nîmes, le Gard n'avait pas été épargné.
Violences volontaires avec arme
Dans un recensement effectué par l'Office de lutte contre les trafics de stupéfiants (Ofast), chargé de centraliser les faits, il est fait état "d'environ 850 faits signalés". Pour la justice, ces piqûres sont assimilées à "des violences volontaires avec arme par destination passible de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende", a indiqué Eric Maurel, procureur de la République de Nîmes.
Pas de trace de GHB
Environ 800 plaintes ont été déposées en France pour des piqûres dans des bars, concerts, festivals ou discothèques, indiquait en fin de semaine dernière la Direction de la police nationale. Aucune trace de GHB n'a été détectée, malgré les nombreux effets secondaires ressentis par les victimes, indiquent nos confrères de l'Indépendant.
Office anti-stupéfiants
Le phénomène prend toutefois de l’ampleur. Et toute la France est concernée par ces mystérieuses piqûres sauvages entraînant surtout des symptômes comme des vertiges. La police et la gendarmerie ont recensé 1098 victimes. En marge des enquêtes, l’Office anti-stupéfiants a été mis en alerte sur ces affaires, selon le Figaro (article payant) au cas où les éléments feraient apparaître un trafic organisé. Des enquêtes sont ouvertes pour administration de substance nuisible et violences volontaires avec armes.
Le département le plus touché est le Morbihan avec 53 cas, devant le Var avec 39 cas. L’Hérault avec 37 cas, les Bouches-du-Rhône et l’Isère avec 21 piqûres chacun, complètent le tableau. Selon les informations des victimes, les piqûres sont suivies "d’effets immédiats", d’autres "d’effets retardés". Les symptômes les plus fréquents décrits par les victimes sont des vertiges, des bouffées de chaleur, une perte de sensibilité. Certaines ont même été hospitalisées pour des examens médicaux.