Cinq femmes ont été interpellées par la DGSI dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 avril dans le quartier de La Devèze à Béziers, a appris France 3. L'enquête a été diligentée par le parquet antiterroriste.
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 avril dans le quartier de La Devèze à Béziers par la DGSI, a appris France 3 de sources policières. Ce dimanche en fin de matinée, les forces de l'ordre étaient toujours présentes rue Jean Franco.
L'enquête a été diligentée par le parquet national antiterroriste pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", nous confirment des sources judiciaires.
L'opération a pu être menée avec l'aide du Raid et l'appui de la police nationale et municipale.
#Antiterrorisme #Beziers #DGSI
— Police nationale 34 (@PoliceNat34) April 4, 2021
??à nos forces du renseignement et d’intervention pour leur réactivité et leur efficacité !
➡️Interpellation de 5 femmes soupçonnées de vouloir commettre un attentat !#Courage & #détermination #FiersDêtrePoliciers https://t.co/55INmCCQoi
Montpellier ciblé ?
Selon les informations recueillies par le Point, "la possibilité de commettre une action violente à Montpellier de façon imminente a poussé les policiers à réagir promptement." Du matériel, qui pourrait entrer dans la composition d'explosifs, aurait été saisi mais il pourrait aussi avoir servi pour un usage ménager.
D'après l'AFP, une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente. Elle est âgée de 18 ans. Les autres femmes, la mère et les trois soeurs, ont également été arrêtées car présentes au domicile.
Le maire de Béziers Robert Ménard réagit
Interrogé au micro de France 3 Occitanie, le maire de Béziers Robert Ménard se dit inquiet.
La menace islamiste n'est pas loin, elle est même ici. C'est la preuve qu'il y a ici à Béziers, comme ailleurs en France, des foyers terroristes. On sait qu'il y a des gens qui sont surveillés tout au long de l'année pour leur sympathie islamiste et terroriste, et vous voyez ça arrive même le jour de Pâques.
L'édile connaît bien l'immeuble dans lequel s'est déroulée l'opération : il y a lui-même vécu. "Ce quartier évolue. Et si on n'y fait pas attention, il finira par être un ghetto. Il faut casser ces dynamiques. On essaie de mener une politique importante à La Devèze avec l'Etat. On détruit les logements en plus mauvais état et on construit deux écoles en ce moment, mais ça ne suffit apparemment pas : il faut aussi faire un travail auprès des gens".