Les quatre personnes interpellées ce mardi 5 novembre dans l’affaire du sabotage des serveurs informatiques de l’université Paul-Valéry à Montpellier ont été libérées. Leur garde à vue a été levée. L'enquête de police se poursuit.
L’un des quatre individus interpellé a été libéré le jour même, les trois autres ont été relâchées ce mercredi dans l’après-midi.
Les gardes à vue des quatre personnes interpellés mardi 5 novembre au matin dans l’affaire du sabotage informatique à Paul-Valéry ont été levées. Le domicile des quatre suspects avait été perquisitionné.
Aujourd’hui l’enquête de police se poursuit pour retrouver les auteurs de ces actes de vandalisme.
200 000 euros de dégâts
La faculté était bloquée depuis près de deux mois par plusieurs groupes d'étudiants rendant difficile la tenue de partiels en présentiel. Le président de la fac, Patrick Gilli, avait alors décidé d'organiser les examens en ligne, une décision qui divisait tant du côté des profs que des étudiants.
le 11 avril 2018, cinq jours après le début de ces examens en ligne, ils avaient dû être suspendus, les élèves s'étaient retrouvés devant un écran noir après le sabotage des serveurs.
Une trentaine de personnes au visage masqué avait pénétrée dans le local des serveurs informatiques pour les saboter. Câbles arrachés ou débranchés, les dégâts avaient été estimés à près de 200.000 euros. L'université avait alors porté plainte. Une cinquantaine de policiers s'était rendue sur place pour des prendre des photos et effectuer des prélèvements ADN.