Une opération massive de contrôle était organisée ce vendredi 20 octobre dans les transports en commun de Montpellier. La mise en place d'un dispositif commun entre contrôleurs, police municipale et nationale pour assurer davantage de sécurité dans les transports.
Dans le tramway à Montpellier, c'est un dispositif conséquent qui a été mis en place ce vendredi 20 octobre pour assurer "la sécurité dans les transports". Des contrôleurs, mais aussi des policiers municipaux et nationaux ont travaillé ensemble pour le contrôle des billets.
Une opération destinée à "lutter contre la délinquance" au sein du réseau. "On s'occupe de vérifier les identités, puisque les agents Tam (transport de Montpellier) ne sont pas assermentés au même titre que nous", explique le brigadier chef Tiberino, de la police nationale.
"C'est plus sécurisant, on est moins seuls", approuve Dylan Borche, contrôleur au sein de la Tam.
Une nouvelle brigade de police des transports
Une opération qui marquait le coup d'envoi d'une nouvelle coopération entre les trois unités, regroupé en un "Groupement de partenariat opérationnel". Une nouvelle police des transports, composée de 20 membres supplémentaires, a également été mise en place. Elle doit être composée de 42 policiers d'ici l'été prochain, indique Jean-Pierre Ricco, maire de Pérols et délégué à la mise en place de la police des transports au sein de la Métropole.
"Je pense que ces contrôles, un peu massifs, sont extrêmement rassurants pour l'immense majorité de personnes qui se comporte normalement, et qui en ont marre de se faire piquer leur téléphone portable, des gens qui mettent les pieds sur les sièges, ou de se faire maltraiter. Je pense notamment aux femmes", détaille le préfet du département, François-Xavier Lauch.
Des contrôles jugés plutôt rassurants pour certains voyageurs. "En hiver, passé 20 heures, il fait nuit. J'essaie d'éviter le plus possible le tram", explique cette passagère. Pour d'autres, la sécurité se veut en revanche "suffisante". “Je le prends quatre fois par jour, je n’ai jamais eu de souci”, raconte cet autre passager.
Mise en place avant la gratuité pour les habitants
"À mon arrivée, j'ai fait le constat d'un sentiment d'insécurité plutôt fort. La délinquance dans les transports a tendance à baisser, mais on n'arrive pas à baisser ce sentiment", exprime le préfet. À deux mois de la gratuité dans les transports en commun de Montpellier pour tous les habitants de la Métropole, prévu le 21 décembre, c'est un enjeu de taille pour la collectivité. "Cela est aussi en prévision de la création d'une cinquième ligne", explique Jean-Pierre Ricco.