Les professionnels assurent que le niveau de l’Hérault est suffisant pour la pratique du canoé, mais les vacanciers ne sont pas au rendez-vous.
Martin, maillot de bain rouge et pagaie à la main, dévale les gorges de l’Hérault. Il a l’air d’un vacancier, mais le loueur de canoé vérifie le niveau de l’eau dans les rapides. Objectif : s’assurer qu’il est suffisant pour que les embarcations qu'il loue puissent se frayer un chemin entre les rochers. "On regarde les niveaux d’eau tous les jours, si on a un doute on prend un bateau pour aller voir par nous-même", explique le loueur.
Le niveau du fleuve est bas, mais reste navigable. "Quoi qu’il arrive, il y aura toujours des parties de la rivière qui seront praticables pour la pratique du canoé et du kayak", insiste-t-il. Les professionnels tiennent à rassurer les touristes. S’ils étaient au rendez-vous en mai et en juin, les vacanciers manquent à l’appel en ce mois de juillet.
Effondrement du chiffre d'affaires
Marie-Ameline Guesdon gère la base nautique Roc’N River, à Saint-Bauzille-de-Putois. "Avec tous les reportages, tous les articles qu’il y a eu sur la sécheresse et le manque d’eau un peu partout… Est-ce que ça dissuade les gens de venir? On ne sait pas trop, explique-t-elle. Mais en tout cas c’est vrai que normalement à partir du 15 juillet il y a une accélération et là on ne l’a pas pour l’instant."
Les professionnels des activités en eaux vives évoquent une baisse de 25 à 50% de leur chiffre d’affaires pour ce mois de juillet par rapport à l’année dernière.