Après 10 semaines de fermeture, la plus grande station thermale de France a rouvert ses portes aux curistes. La saison démarre plus tôt que les autres années et se terminera le 16 décembre 2023. Avant l'épidémie de Covid, Balaruc accueillait entre 50.000 et 53.000 curistes par an.
La petite commune de Balaruc-les-Bains, 7.200 habitants, ouverte sur la lagune de Thau, est toute entière tournée vers le thermalisme et le tourisme.
La société des thermes est la principale entreprise du bassin de Thau. Elle génère plus de 3.000 emplois directs et induits. En temps normal, la station balnéaire accueille 53.000 curistes chaque année pour des soins en rhumatologie et phlébologie. Mais après l'épidémie de Covid, l'activité n'a pas repris à 100%.
En 2022, 43.000 curistes ont bénéficié des bienfaits de l'eau thermale de Balaruc mais avec masque obligatoire.
400 employés aux thermes
Avant l’ouverture des portes lundi, ce sont 200 salariés sur un total de 400 qui ont testé jeudi et vendredi dernier, en avant première, les soins proposés par le centre. Bains en piscine, hydrojets, couloirs de marche, salles de repos ou encore soins individuels, comme des bains massants, des massages sous l'eau ou des illutations de boue sur 16.000m3, dans un établissement donnant sur la lagune de Thau et le Mont Saint-Clair.
Autant de prestations pour lutter contre des pathologies chroniques comme les rhumatismes, les problèmes de circulation sanguine ou des soins post-cancer du sein. Ces journées réservées aux salariés leur permettent de vivre le ressenti des curistes et ainsi mieux les accueillir, les guider et les soigner.
Outre les cures thermales médicalisées de 18 jours, Balaruc propose aussi des "escales thermales hydrorelaxantes" de 5 jours.
La cure a réalisé un chiffre d'affaires de 27,5 millions d'euros en 2022.
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Une manne financière pour le bassin de Thau
Dès la réouverture des thermes, c'est tout Balaruc et les communes voisines comme Bouzigues, Mèze, Marseillan et même Sète et Agde qui retrouvent une activité quasi-estivale.
Commerces, restaurants, agences immobilières, hôtels et médecins travaillant avec la cure font le plein de touristes. Les appartements saisonniers, aux volets fermés depuis mi-décembre, reprennent vie, tout comme les marchés de la commune des mardis et vendredis matins.
