Le drame s'est produit entre 4h20 et 5h30 en centre ville de Béziers. Un homme de 46 ans qui dégradait des voitures et des vitrines entre la rue Corneille et l'avenue Saint-Saëns est interpellé par la police nationale et municipale. En état de surexcitation, il finit par s'étouffer et décéder.
Une mort "d'origine naturelle" selon l'autopsie et les premières invesgations de l'IGPN
La mort d'un homme de 46 ans, après son interpellation dans une rue de Béziers, jeudi matin, pour des dégradations de véhicules, serait "d'origine naturelle" selon les premiers éléments d'une enquête de l'Inspection générale de la police nationale, a-t-on appris auprès du parquet de Béziers.
Les premiers éléments de l'enquête, ainsi que les résultats provisoires de l'autopsie (...) conduisent, sous réserve des résultats de diverses analyses complémentaires, à retenir l'hypothèse d'une mort d''origine naturelle lors de l'interpellation de cet individu, en raison son état de santé préexistant", a déclaré dans un communiqué le parquet, qui avait confié cette enquête à L'IGPN.
"Une information pour recherche des causes de la mort sera ouverte, afin de déterminer les circonstances précises du décès", précise le procureur de la République de Béziers Yvon Calvet.
Retour sur les faits
Tout commence vers 4h20, ce jeudi matin, quand la police de Béziers reçoit plusieurs appels téléphoniques de riverains se plaignant de tapage nocturne en centre ville.
Une arrestation mouvementée avec 7 policiers nationaux et municipaux
Une voiture de la brigade anti-criminalité de Béziers arrive sur place, avenue Saint-Saëns, avec 3 policiers à bord. Ils tentent de maitriser un homme de 46 ans, très excité, qui dégrade les vitrines des magasins alentours, vandalise les voitures et hurle, en caleçon, en courant pieds nus dans tous les sens.
Ne pouvant l'arrêter, les policiers appellent des renforts et décident de lui lancer un jet de gel lacrymogène.
L'homme essaie alors de s'enfuir.
Une voiture de la BAC arrive en renfort avec 2 autres policiers. Ainsi qu'un équipage de la police municipale.
Les forces de l'ordre réalisent un encerclement, ceinturent l'homme de forte corpulence qui mesure 1m90 et pèse plus de 100kg, et le maintiennent plaqué au sol. Comme il n'obtempère toujours pas, les policiers décident de le menotter au sol alors que 2 hommes le maîtrisent.
Comme l'individu présente des difficultés respiratoires, la police alerte les secours et les pompiers.
L'homme décède sur le trottoir à l'arrivée des secours
Une fois menotté, l'homme de 46 ans se calme. Les policiers lui retirent alors ses menottes et lui portent les premiers secours. Position latérale de sécurité et bouche à bouche.
A 5 heures, les secours arrivent sur place. Ils tentent 30 minutes de réanimation mais en vain, l'homme est déclaré décédé.
La victime était déjà bien connue de la police et avait un casier judiciaire conséquent.
Une enquête de l'IGPN est ouverte par le Parquet de Béziers et la victime sera autopsiée en urgence, dans l'après-midi.
Cette version est celle des forces de police, apparemment corroborée par les caméras de surveillance de la ville de Béziers qui ont tout filmé.
Le syndicat Unité SGP police apporte son soutien aux policiers impliqués dans cette affaire.
Le drame s'est produit entre 4h20 et 5h30 en centre ville de Béziers. Un homme de 46 ans qui dégradait des voitures et des vitrines entre la rue Corneille et l'avenue Saint-Saëns est interpellé par la police nationale et municipale. En état de surexcitation, il finit par s'étouffer et décéder.
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Selon les premiers éléments de l'enquête, un différend familial serait à l'origine des actes de la victime qui était fortement alcoolisée au moment de son arrestation et peut-être sous l'emprise de la drogue, ce que déterminera les investigations du légiste.
La piste de la mort accidentelle semble privilégiée.