Le rachat du groupe ANOVO en redressement judiciaire depuis juillet s'accompagne d'un plan social.
32 emplois sur 41 seront supprimés chez Anovo, soit les 3/4 de l'effectif de cette entreprise de maintenance électronique implantée à Saint-Mathieu-de-Tréviers, dans l'Hérault. C'est la conséquence de la reprise du groupe auquel elle appartient, par le fonds d'investissement français Butler Capital Partners.
L'unité Anovo de l'Hérault (ex-Fibrosud) est l'une des plus durement touchée par cette reprise avec les sites de Brive (140 suppressions de postes) et d'Angers (70 suppressions de postes).
Anovo précise en outre que le tribunal "a décidé de maintenir jusqu'à fin novembre la période d'observation à l'issue de laquelle devrait être prononcée la liquidation" du groupe. La radiation des actions et des obligations convertibles serait ensuite demandée. D'ici là, la cotation reste suspendue.
ANOVO - repris par un fond d'investisement :
Butler Capital Partners, le repreneur, est l'un des principaux fonds d'investissement français. Il proposerait de préserver plus de 4.400 emplois sur 5.400 en Europe, dont 758 sur 1.150 en France. Il mettrait 22 millions d'euros dans l'entreprise. C'était la seule offre qui reprenait l'ensemble des sites français.
Il y aura donc tout de même de la casse au niveau de l'emploi dans ce groupe qui compte deux sites importants en Corrèze, Brive avec 400 salariés et Saint Augustin, 40 salariés. Anovo, spécialisé dans la maintenance et la réparation d'appareils électroniques, a été déclaré en cessation de paiement et placé en redressement judiciaire en juillet 2011.
2 candidatures se détachaient : Butler Capital Partners et son principal concurrent, le britannique Regenersis dont le secteur d'activité est le même que celui d'Anovo. Il promettait de conserver les sites français, à l'exception d'Angers mais mettait moins d'argent dans la corbeille.