Le groupe implanté à Saint-Mathieu-de-Tréviers et basé à Beauvais est en redressement judiciaire.
La société Anovo, spécialisée dans la réparation d'appareils électroniques, a indiqué vendredi avoir reçu "plusieurs dizaines de marques d'intérêt préliminaires" concernant sa reprise, après son placement en redressement judiciaire. Un site (ex-Fibrosud) est installé à Saint-Mathieu-de-Tréviers, non loin de Montpellier.
Les offres de reprise doivent intervenir avant le 3 octobre.
Anovo, qui emploie 5.400 salariés dans le monde dont 1.150 en France, avait été déclarée en cessation de paiement et placée en redressement judiciaire fin juillet.
Le tribunal avait décidé d'une période d'observation de six mois afin de trouver des repreneurs potentiels.
"Dans le cadre de sa recherche de nouveaux investisseurs et/ou de repreneurs, Anovo a reçu plusieurs dizaines de marques d'intérêt préliminaires", a ajouté le groupe dans un communiqué.
"L'objectif est d'obtenir la remise des meilleures solutions privilégiant le redressement et le maintien pérenne de l'activité et des emplois. La date limite de remise des projets est fixée au 3 octobre", a-t-il précisé.
"Compte tenu de la situation financière de sa filiale et de ses perspectives en Norvège", Anovo a annoncé avoir "cessé toute activité" dans ce pays. Sa filiale norvégienne, qui emploie 50 collaborateurs, réalisait 10 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. Cet arrêt aura un impact de 1,7 million d'euros dans les comptes du groupe.
Anovo est basée à Beauvais (Oise) et ses sites en France sont situés à Angers, Beauvais, Brive, Montauban et Montpellier.
La société, qui répare pour le compte de distributeurs ou de constructeurs toutes sortes d'appareils (téléphones, ordinateurs, box internet, consoles de jeux, GPS, etc.), a affiché une perte de 7,8 millions d'euros au premier semestre de son exercice décalé 2010/2011.
Son endettement s'élevait à 58,6 millions à la fin du semestre. La cotation du titre est suspendu à la Bourse de Paris depuis le 19 juillet.