La défense de Krombach a annoncé lundi avoir interjeté appel de sa condamnation à 15 ans de réclusion
Procès Krombach: rappel des faits
le procès du docteur Krombach débute demain à Paris. Il est accusé du meurtre de Kalinka Bamberski en 1982, fille d'un expert-comptable toulousain.
La défense de l'ancien médecin allemand Dieter Krombach a annoncé lundi avoir interjeté appel de sa condamnation à 15 ans de réclusion prononcée le 22 octobre par la cour d'assises de Paris pour la mort de sa belle-fille Kalinka Bamberski, en 1982.
"Pour nous, c'est un procès illégal qui a abouti à une décision injuste", a déclaré Me Philippe Ohayon, un de ses avocats.
Un autre défenseur de l'ancien médecin avait annoncé juste après l'énoncé du verdict l'intention de son client de faire appel de sa condamnation.
La défense de Krombach, qui a toujours nié farouchement les faits, avait plaidé l'acquittement.
La cour d'assises, suivant l'analyse du ministère public, a considéré que Dieter Krombach avait bien commis des violences ayant entraîné le décès de l'adolescente de 14 ans dans la nuit du 9 au 10 juillet 1982, mais qu'il n'avait pas cherché à la tuer.
Désespérant de jamais voir Dieter Krombach comparaître,
André Bamberski était allé jusqu'à s'impliquer en octobre 2009 dans l'enlèvement
de l'ancien médecin à son domicile outre-Rhin pour le livrer à la justice française.
Fin de combat amère pour André Bamberski
Pour le père de Kalinka, André Bamberski, c'est la fin d'un combat de 29 ans.
(voir itv intégral d'André Bamberski)
29 années de procédures pour connaître la vérité sur la mort de sa fille et obtenir que celui qu'il a toujours considéré comme l'auteur des faits soit enfin jugé.
Mais aujourd'hui, André Bamberski n'est pas vraiment satisfait. Il éprouve même une certaine amertume à l'issue du procès.
Difficile pour lui, d'accepter que les enfants de Dieter Krombach se soient portés partie civile après 29 ans... (A la fin de la deuxième semaine du procès Diana et Boris Krombach se sont portés partie civile pour la souffrance causée par la mort de leur soeur Kalinka.) Ou encore, que l'avocat de Dieter Krombach ait demandé l'acquittement de son client, même s'il ne l'a pas obtenu.
On ignore encore si Dieter Jrombach va faire appel du jugement.
Quant à André Bamberski, il devrait lui-même comparaître dans quelques mois devant un tribunal. Il est en effet soupçonné d'avoir pris part à l'enlèvement de Dieter Krombach à son domicile en Allemagne pour le livrer à la justice française.
15 ans de réclusion pour Krombach
Dieter Krombach condamné à quinze ans de réclusion
L'ancien médecin allemand Dieter Krombach, 76 ans, a été condamné samedi à quinze années de réclusion criminelle par la cour d'assises de Paris qui l'a reconnu responsable de la mort de sa belle-fille Kalinka Bamberski en 1982.
Cette rocambolesque saga judiciaire n'est pas encore achevée: l'un des avocats, Me Yves Levano, a annoncé que son client allait faire appel de sa condamnation qualifiée "d'inacceptable".
La peine est conforme aux réquisitions de l'avocat général Pierre Kramer qui avait assimilé ces quinze années à "une petite perpétuité", compte-tenu de l'âge de l'accusé. La cour a suivi son analyse et considéré que Dieter Krombach avait bien commis des violences ayant entraîné le décès de l'adolescente de 14 ans dans la nuit du 9 au 10 juillet 1982 mais qu'il n'avait pas cherché à la tuer.
Les neuf jurés et les trois magistrats n'ont pas été convaincus par les proclamations d'innocence de l'ancien médecin qui a toujours farouchement nié les faits. "Je jure à la cour et à Mme Gonnin (la mère de Kalinka, ndlr) que je n'ai jamais fait de mal à Kalinka", avait-il encore déclaré juste avant que la cour se retire pour délibérer.
Dieter Krombach n'a pas manifesté de réaction particulière à l'énoncé du verdict tandis que sa fille Diana, les yeux rougis, est aussitôt allée lui prendre la main à travers la vitre du box.
Convaincu que le beau-père de Kalinka a volontairement tué l'adolescente après l'avoir violée, pour l'empêcher de dénoncer le crime, André Bamberski, le père de la victime, espérait une condamnation pour meurtre. Mais il n'a pas manifesté de déception à l'issue de l'audience préférant adresser "sa première pensée" à la mémoire de sa fille. "Ce que je lui avais promis, tout ce que j'ai mené comme démarches a abouti à ce que je désirais, c'est à dire à un procès complet, équitable (...) je vais pouvoir faire mon deuil".
L'hypothèse de l'accusation est que Dieter Krombach avait bien pour "projet" de violer Kalinka Bamberski dans la maison familiale de Lindau (Allemagne) ce soir du 9 juillet. Il lui aurait pour cela administré un sédatif dont il n'aurait pas maîtrisé les effets.
Kalinka a été retrouvée morte dans son lit le 10 juillet au matin.
Mais pour l'avocat général, les éléments du dossier permettant de démontrer le viol de Kalinka étaient insuffisants et dès lors, le mobile du meurtre ne tenait plus.
Dieter Krombach a été condamné en 1997 en Allemagne pour le viol dans son cabinet d'une jeune patiente sous anesthésie. Plusieurs femmes ont porté plainte contre lui outre-Rhin pour des agressions sexuelles et trois sont venues témoigner devant les assises.
La défense de Krombach avait consacré quatre heures samedi à plaider l'acquittement en s'appuyant sur la différence des scénarios proposées par la partie civile et l'accusation.
"D'un côté (l'accusation, ndlr), on vous dit que c'est une injection qui sert à réanimer Kalinka, de l'autre que c'est une piqûre qui sert à tuer", avait souligné Me Levano.
"Quand on n'est sûr de rien, on ne dit rien. Dans ce dossier, on n'est sûr de rien mais on dit tout", avait fustigé son confrère Me Philippe Ohayon.
Les magistrats allemands n'ont jamais retenu aucune charge contre Dieter Krombach
et classé l'affaire en 1987.
C'est une instruction ouverte en France sur plainte d'André Bamberski qui a conduit au renvoi du médecin allemand devant les assises.
Désespérant de le voir jamais comparaître, le père de Kalinka était allé jusqu'à s'impliquer en octobre 2009 dans l'enlèvement de Dieter Krombach à son domicile outre-Rhin pour le livrer à la justice française. Il devrait à son tour être jugé pour cet enlèvement.
La mère de Kalinka veut la vérité
C'était certainement l'ultime chance de la mère de Kalinka de connaître la vérité sur la mort de sa fille: regarder Dieter Krombach "dans les yeux" et lui demander, au dernier jour des débats devant les assises, "ce qu'il s'est réellement passé" il y a 29 ans.
Au début du procès, le 4 octobre, Danielle Gonnin avait raconté comment étaient apparus ses premiers doutes sur la culpabilité de Dieter Krombach, son second ex-mari, lorsqu'elle avait découvert les pièces de la procédure à l'occasion de sa constitution de partie civile, en 2010 seulement. Après plus de deux semaines de débats, Danielle Gonnin semble encore plus ébranlée.
Elle raconte avoir été "choquée" d'abord par les témoignages de deux femmes venues dire à la barre qu'elles avaient été victimes d'agressions sexuelles de la part de l'accusé il y a plusieurs années.
Puis sont venues cette semaine les dépositions d'experts médicaux qui ont apporté un nouvel éclairage sur le déroulement de la soirée précédant la mort de Kalinka. Dans leur scénario, Kalinka est décédée entre 22h30 et 00h30, elle a reçu une injection dont on ignore la nature très peu de temps avant sa mort ainsi que plusieurs produits sans doute destinés à la réanimer. "Ca, c'est nouveau pour moi et ça remet tout en question", confesse la mère de Kalinka à la barre.
Alors, à l'invitation de la présidente Xavière Siméoni, elle se tourne vers le box où comparaît son ex-époux de 76 ans: "Je voudrais te regarder dans les yeux et essayer de comprendre ce qu'il s'est passé réellement". Un face à face tendu d'une demi-heure, rythmé par les questions d'une mère inconsolable et les réponses toujours aussi bancales, contradictoires, décalées de l'accusé. "C'est ma fille qui est morte. Je cherche à comprendre. Je ne cherche pas à te faire tomber. Si c'est toi le coupable, il faut que tu paies. Si tu es innocent, il faut que tu expliques", insiste Danielle Gonnin. "Hier, mon avocat t'as tendu une perche en disant que ça pouvait être un accident", rappelle à Dieter Krombach cette femme d'ordinaire réservée.
Mais l'accusé repousse cette échappatoire: "Non, ce n'était pas un accident". Pas plus qu'un meurtre: "Je n'ai jamais fait de mal à Kalinka", répète-t-il une énième fois. "M. Krombach", intervient la présidente, "comment expliquez-vous que les experts parlent d'une piqûre dix minutes avant la mort ?". "Les experts ne sont pas des dieux (...) je suis désolé, les experts se trompent".
Sa fille de 47 ans, Diana, tente de lui porter secours: "Pour moi, après trois semaines, j'en suis toujours au même point, tout se dit et se contredit." Les jurés seront-ils du même avis ? La voix brisée par les sanglots pour la première fois depuis le début du procès, André Bamberski, le père de Kalinka, les a remerciés "d'avoir eu le courage de prendre en considération la complexité de ce meurtre et d'arriver jusqu'au verdict".
Premier jour: la défense veut le renvoi du procès
Elle avance la thèse d'un "crime d'Etat" pour plaider le renvoi.
Le procès de l'Allemand Dieter Krombach, accusé du meurtre de sa belle-fille en 1982, a débuté devant les assises de Paris par l'examen de la régularité de la procédure que contestent ses avocats qui ont avancé une nouvelle thèse: l'implication d'un général français dans l'enlèvement de M. Krombach.
Les avocats de Dieter Krombach, comme ils l'avaient fait lors du procès interrompu au printemps dernier, ont bataillé une bonne partie de la journée pour convaincre la cour de renvoyer le procès. Aux motifs juridiques qu'ils avaient déjà invoqués la première fois, et que la cour avait rejetés, ils ont ajouté un nouvel argument, comme une dernière cartouche: l'hypothèse de l'implication d'un officier supérieur français dans l'enlèvement, commandité par André Bamberski, dont a été victime Dieter Krombach en Allemagne en 2009 et qui a permis son interpellation par la justice française.
Le nom de ce général, Patrice Caille, a été cité dans l'instruction judiciaire en cours à Mulhouse sur cet enlèvement pour lequel plusieurs personnes, dont M. Bamberski, ont été mises en examen, a affirmé Me Philippe Ohayon. Le militaire n'a cependant pas été entendu par les enquêteurs.
L'enlèvement de Dieter Krombach est-il dès lors "un fait divers ou un fait d'Etat ?", s'est interrogé l'avocat. Et sa comparution aux assises n'est-elle pas "le résultat d'un crime qui est peut-être un crime d'Etat ?" et qui fait peser un risque de nullité sur l'ensemble de la procédure.
Cette thèse a été balayée par le parquet général et les avocats de la partie civile: la piste d'une participation du général Caille "a été totalement abandonnée début 2010", a affirmé Me Laurent de Caunes, l'un des conseils d'André Bamberski, le père de jeune Kalinka mystérieusement décédée en 1982.
Egalement convaincu que ce militaire n'est impliqué "ni de près, ni de loin", l'avocat général Pierre Kramer a souligné que même si c'était le cas, il aurait agi en dehors du cadre de ses fonctions et qu'"aucun vice de procédure n'en découlerait" pour le procès d'assises.
La chronologie complète du dossier
10 Juillet 1982
Kalinka Bamberski est retrouvée morte à l’âge de 14 ans alors qu’elle passait ses vacances à Lindau au bord du lac Constance (dans le sud de l’Allemagne) avec sa mère et son beau-père, le docteur Dieter Krombach.
La jeune fille est retrouvée morte sur son lit le corps recouvert de traces de piqûres et une déchirure au niveau du vagin. Après avoir dit que Kalinka était décédée d’une insolation, son beau-père, le docteur Krombach avoue lui avoir administré des injections pour la ranimer. Il changera plusieurs fois sa version de sfaits.
On apprendra à l’aide d’une expertise que Krombach avait administré une injection à base de fer à sa belle-fille car elle souhaitait bronzer plus vite et qu’il lui aurait donné un somnifère le soir même.
Le rapport d’autopsie de Kalinka ne parle pas de rapport sexuel et ne débouche sur aucune conclusion concernant le décès de la jeune fille, victime d’une asphyxie.
Février 1984
Le père de Kalinka Bamberski dépose plainte en France. Une instruction est ouverte à Paris après le classement de l’affaire par la justice allemande.
4 décembre 1985
Le corps de Kalinka est exhumé au cimetière de Pechbusque, près de Toulouse d’où est originaire sa famille.
17 Août 1987
Malgré des expertises établissant que ces injections avaient « probablement conduit » au décès de la jeune fille, le parquet de Kemptem (Allemagne) prononce un non lieu contre le docteur Dieter Krombach.
Le père de la jeune Kalinka demande à ce que de nouvelles expertises soient faites par le professeur Spann de l’institut médico-légal de Munich. Il mobilise la presse et fait signer des pétitions. Le parquet lui répond alors que l’autopsie ne donne rien car les parties génitales de la jeune fille ont été perdues. La justice locale classe donc à nouveau l’affaire. Le père décide donc de se tourner vers la justice française.
Un an plus tard, un rapport d’experts judiciaires à Paris pointe des anomalies et des lacunes dans les études toxicologiques réalisées en Allemagne
Une enquête est ouverte en France en 1992. Un médecin légiste français affirme bien que les piqûres administrées à Kalinka par son beau père sont bien la cause du décès.
09 Mars 1995
Dieter Krombach est condamné par contumace à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d’assise de Paris pour le viol ayant entraîné la mort de sa belle-fille Kalinka Bamberski.
30 mars 1995
Dépêche adressée par Laurent Le Mesle, sous-directeur des affaires et des grâces judiciaires à la chancellerie , à Jean-Fançois Burgelin, procureur général à Paris, lui demandant de ne pas procéder à l’arrêt de condamnation sans l’en avoir au préalable informé
19 avril 1996
Rapport de Burgelin signalant que l’arrêté est suspendu
19 Mars 1997
Krombach est placé sous mandat de dépôt et incarcéré à Munich pour les viols de six jeunes filles.
23 Mars 1997
Krombach est mis en liberté pour raisons médicales, en l’occurrence des problèmes cardiaques.
9 septembre 1997
Dieter Krombach est condamné par le tribunal de Kempten pour agression sexuelle sur une jeune patiente
9 octobre 1997
Reconnu coupable du viol d’une patiente après lui avoir administré des somnifères, Dieter Krombach est condamné à deux ans de prison avec sursis à la surprise générale ainsi qu’à deux ans d’interdiction d’exercer.
7 ou 14 janvier 2000
Le docteur Krombach est intercepté en Autriche puis relâché quelque temps après.
13 février 2001
La cour européenne de justice oblige la France à indemniser le Dr allemand Dieter Krombach à 100.000 francs "pour frais et dépens", jugeant sa condamnation par contumace non équitable.
27 décembre 2002 au 2 janvier 2003
Dieter Krombach est en vacances en Egypte. La justice française est au courant mais ne demande pas son interpellation
2003
André Bamberski dépose une plainte contre X pour « corruption et non exécution d’une décision par les autorités judiciaires »
Décembre 2004
Un mandat d'arrêt européen est lancé contre Krombach. Mais l’Allemagne refuse d’extrader le docteur. Il semblerait que ce docteur Krombach bénéficie de nombreux appuis diplomatiques, que ce soit en Allemagne ou en France. Apparemment, le docteur fût agent secret pour son pays.
07 avril 2005
Le parquet général de Munich (Allemagne) a rejeté le mandat d'arrêt européen émis par le parquet général de Paris à l'encontre du médecin Dieter Krombach.
19 mai 2005
Le père de Kalinka se bat toujours et en appel même au président français Jacques Chirac. Malgré ses huit courriers au garde des sceaux, ses demandes restent sans réponses.
20 novembre 2006
Dieter Krombach est arrêté en Allemagne pour exercice illégal de la médecine dans des cliniques
17 Juillet 2007
Krombach est condamné à 28 mois de prison en Allemagne pour escroquerie et exercice illégal de la médecine. Il est incarcéré depuis son arrestation le 20 novembre 2006.
30 octobre 2007
Le procureur général de Paris Laurent Le Mesle a été entendu comme témoin par la juge d'instruction Nathalie Poux. Il est soupçonné de " corruption des autorités judiciaires " dans le cadre de l'affaire Kalinka Bamberski.
2008
Après 26 ans, le père de Kalinka se pose des questions sur le rôle de la justice française.
10 juin 2008
Le docteur Krombach sort de prison.
Fin juillet 2009
La juge d’instruction prononce une ordonnance de non-lieu, après 27 ans d’imbroglio judiciaire franco-allemand. Les dysfonctionnements de la justice sont toutefois reconnus
09 octobre 2009
André Bamberski fait la connaissance d’Anton Krasniqi lors d’un voyage en Allemagne
17 octobre 2009
André Bamberski es prévenu par téléphone de la présence de Krombach à Mulhouse. Il est arrêté le jour même à son hôtel en possession de 19 000€ en liquide.
Nuit du 17 au 18 octobre 2009
Dieter Krombach est enlevé à son domicile en Allemagne. Il est retrouvé pieds et poings liés sous le porche d’un immeuble de Mulhouse. Il est arrêté par la police française et incarcéré à la prison de Fresnes
André Bamberski est placé en garde à vue.
20 octobre 2009
André Bamberski sort libre de sa garde à vue. Il est mis en examen pour « enlèvement, séquestration arbitraire, coups et blessures volontaires et association de malfaiteurs »
21 octobre 2009
André Bamberski reconnait avoir donné son aval pour enlever Dieter Krombach
27 octobre 2009
La justice allemande délivre un mandat d’arrêt international contre André Bamberski qui a reconnu avoir organisé l’enlèvement du docteur Krombach en Allemagne. Le parquet de Kempten délivre également un mandat contre Anton Krasniqi un Kosovar chargé d’enlever le médecin.
03 novembre 2009
L'examen prévu par la cour d'appel de Paris de la demande de remise en liberté du docteur Krombach prévue est finalement reporté au 10 Novembre
10 novembre 2009
La cour d'appel de Paris rejette sa demande de remise en liberté.
03 décembre 2009
La chambre de l’instruction de Toulouse examine la demande d’extradition vers l’Allemagne pour André Bamberski
08 et 09 décembre 2009
André Bamberski est convoqué par le juge d’instruction de Mulhouse où il est confronté à Anton Krasniqi
10 décembre 2010
La chambre de l’instruction de Toulouse rejette la demande d’extradition pour André Bamberski
03 mars 2010
La cour de cassation rejette la demande de libération provisoire de Dieter Krombach
11 mars 2010
Sortie du livre d’André Bamberski « Pour que justice te soit rendu » aux éditions Michel Lafont
Eté 2010
Un rapport toxicologique confirme la présence de traces de somnifère dans le sang de Kalinka Bamberski
Janvier 2011
Dieter Krombach restera en prison jusqu'à son procès devant la Cour d'assises de Paris le 28 mars prochain
18 janvier 2011
Nouvelle audition d’André Bamberski par le juge d’instruction de Mulhouse
28 mars 2011
Procès de Dieter Krombach devant la cour d’assises de Paris
3 avril 2011
Le procès est reporté en raison de l'état de santé de l'accusé
4 octobre 2011
Nouveau procès de Dieter Krombach aux assises de Paris