L'hôpital de Montpellier réfute le terme de dépassements exagérés. Jamais, selon lui il n'y a eu déviance.
Le directeur adjoint du centre hospitalier universitaire de Montpellier répondait à la presse, à la suite de la publication du classement des dépassements d' honoraires, dans la revue 60 millions de consommateurs. Dépassements pratiqués en secteur privé dans les différents hôpitaux publics français
Selon Rodolphe Boure, ces dépassements sont parfaitement légaux et n'ont jamais pris un caractère déviant dans l'enceinte du CHU. Même s'il reconnaît l'existence de quelques abus : "il existe des brebis galeuses comme dans toutes les professions".
La direction du CHU précise aussi, qu'un pourcentage de ces dépassements est reversé par le praticien à l'hôpital.
25 % du montant de ce supplément pour des actes chirurgicaux, 16 % pour des consultations et jusqu'à 60 % pour des actes de radiologie.
Rodolphe Boure a précisé que c'est la CPAM qui juge de la conformité de ces tarifs.
A sa connaissance la caisse d'assurance maladie de Montpellier, n'a jamais eu à intervenir pour dénoncer des pratiques exagérées.
Il ajoute, par ailleurs, que les tarifs de certains actes médicaux n'ont pas été revalorisés depuis longtemps.
Du côté de la CPAM, on indique que les cas de déviance sont très marginaux et que l'on ne peut comparer la situation de montpellier avec celle de Nice ou de Strasbourg.
A suivre notre reportage dans l'édition de 19 h 00.