Manuel Valls a levé le blocage de la Coface : la Compagnie Française d'Assurance des Contrats Extérieurs, organisme qui accompagne les contrats à l'étranger, refusait son accord à Irrifrance. L'entreprise de Paulhan devrait reprendre ses activités dans le secteur de l'irrigation.
La PME héraultaise "Irrifrance ", spécialisée dans l'irrigation au Moyen-Orient et notamment en Syrie, accusait les pouvoirs publics d'entraver son développement international au point de menacer sa survie. Depuis mi-octobre, les 120 salariés de l'usine sont au chômage partiel, avec la menace d'un dépôt de bilan pour la mi-novembre.
La décision du Premier ministre est tombé mardi début d'après-midi : le déblocage de la Coface est acté. Depuis deux ans, cet organisme qui gère pour le compte de l'Etat les garanties à l'export pour les entreprises françaises, refusait son accord à Irrifrance. LEs services du Premier ministre ont du trancher entre le ministère de l'Economie et celui des Finances. "Le blocage de principe est levé et on entre dans une instruction classique du dossier d'Irrifrance par la Coface", précise le député Kléber Mesquida à midilibre.fr.
Reste à savoir ce que va faire l'actionnaire, Osmane Aïdi. Cet homme d'affaires libano-syrien, qui a fait fortune sous l'ère du président Hafez Al-Assad, le père de l'actuel chef du régime syrien, Bachar El-Assad, a toujours affirmé qu'il assurerait l'avenir de l'entreprise de Paulhan, à partir du moment où il obtiendrait une réponse claire du gouvernement. A suivre.