Viure al País s'intéresse à la base de données "BaTelÒc" qui regroupe les travaux sur l'occitan menées par les chercheurs du CNRS de Toulouse. Brigitte Miremont, édite un livre et un CD sur son oncle Pierre Miremont, un écrivain qui s’est passionné toute sa vie à la langue d’oc.
CÒP D’UÈLH : LA CERCA SCIENTIFICA EN ÒCDe Benoît Roux et Olivier Denoun
A Toulouse, le CNRS vient d'embaucher une seconde personne pour travailler sur ce domaine. A la maison de la recherche de l'Université Jean-Jaurès, plusieurs chercheurs et enseignants chercheurs s'intéressent à la linguistique, sociolinguistique, la psychologie. Leurs travaux intéressent évidemment les scientifiques mais aussi le grand public. Ainsi "BaTelÒc", une base de données sur les écrivains occitans et leurs œuvres, « Symyla » qui étudie les variations syntaxiques des langues régionales, ou encore le Chansonier "R", textes et mélodies des troubadours bientôt en ligne sur internet.
Grâce au numérique, il est désormais moins fastidieux d'approfondir les recherches sur l'occitan et de les rendre accessibles.
LETRAS : PIERRE MIREMONT-BRIGITTE ORAZIO
De Denis Salles et Didier Bonnet
Brigitte Miremont, écrivaine occitane vient d’éditer un livre et un CD sur son oncle, Pierre Miremont, (1901–1979), écrivain oublié du Périgord noir. Un florilège de l’œuvre de l’auteur, majoral du Félibrige, originaire du Sarladais. Toute sa vie, il s’est intéressé à sa langue d’oc, a publié de nombreux ouvrages linguistiques mais aussi du théâtre, de la poésie. Sa dernière œuvre sortie au moment de sa mort en 1979 s’intitule « Muratel » un long poème épique commencé en 1925 et achevé en 1975. Il est composé de plus de 600 strophes de 7 vers chacune racontant l'histoire du château de Muratel et de ses seigneurs.
BIAIS : AMB LA RENÉE LO LONG DE BARGALONA
Produit par Piget
La saison des fèves est là. Renée Bagelet (une habituée de Viure al País !) en produit chaque année dans sa petite ferme du bord de Barguelonne dans la région de Valence d’Agen en Tarn et Garonne. Elle les aime en soupe, et ne s’en prive pas. Elle les cuisine au feu de bois, comme elle l’a toujours fait.
Dans cet épisode de BIAIS, elle nous raconte une histoire entre la cigale et le coucou basée sur un mimologisme, une imitation du chant répétitif de cet insecte. Et pour une fois, la cigale n’est pas montrée comme paresseuse !