Marc Féral, condamné pour le meurtre de l'amant de son ex-maîtresse, a été mis en examen en mars pour "incitation à commettre un meurtre". Depuis la prison, il aurait tenté de soudoyer des hommes de mains pour se venger. L'intéressé se dit victime d'une manipulation.
C'est une nouvelle accusation contre l'Aveyronnais Marc Féral : fin mars dernier, il a été mis en examen pour "incitation à commettre un crime", selon une information de Centre-Presse Aveyron confirmée par le procureur de Rodez Yves Delpérié.
Marc Féral, qui devait être jugé cette semaine en appel à Montpellier pour le meurtre de l'amant de son ex-maîtresse (mais dont le procès a été reporté en raison de la maladie du président de la cour d'assises) purge actuellement une peine de prison de 24 ans, infligée par les jurés pour ce meurtre en janvier 2014.
Et c'est depuis sa cellule de la prison de Rodez que le détenu aurait proposé de l'argent à des co-détenus pour qu'ils fassent "abattre" son ex-maîtresse et qu'ils s'en prennent également à un surveillant de la maison d'arrêt proche de cette dernière, pour "lui casser les jambes".
Ce sont les témoignages de deux détenus qui ont conduit à cette nouvelle mise en examen. Selon son avocat, Marc Féral conteste ces faits et se dit victime d'une manipulation.
EN VIDEO / Les explications de Luc Tazelmati